Les marques d’ultra-fast fashion, comme Shein, AliExpress, Temu ou Primark, sont toujours plus populaires auprès des consommateurs, mais elles n’ont pas conquis les politiciens français. Chez nos voisins français, l’ultra-fast fashion et les conséquences éthiques et environnementales de ses enseignes préoccupe les politiques. Le 14 mars prochain sera examiné à l’Assemblée une proposition de loi portée par Anne-Cécile Violland, députée Horizons de la Haute-Savoie, visant à pénaliser financièrement l’ultra-fast fashion et à interdire la publicité de ses enseignes. Il vise à instaurer une taxe pouvant aller jusqu’à 10€ de malus par vêtement concerné en 2030 (dans la limite de 50 % du prix de vente). Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé que le gouvernement soutiendrait la proposition de loi de Mme Violland. Ce lundi 4 mars, le ministre réunissait les acteurs de la mode durable pour discuter du sujet “de l’ultra-fast-fashion à la mode durable” a-t-il déclaré au Figaro. Selon le cabinet du ministre, “le problème se limite à quelques plateformes, qui n’ont pas de présence en France et dont le nombre de références est affolant. En plus de l’impact environnemental (les vêtements de l’ultra-fast fashion peuvent être fabriqués jusqu’à 95 % de matières plastiques), il y a un enjeu de souveraineté économique et de reconstitution d’une industrie textile française“. En effet, l’industrie de la mode et du textile est considérée comme l’une des plus polluante au monde. Les enseignes comme Shein, AliExpress, Temu ou Primark inquiètent, car elles lancent chaque jour des dizaines, voire des centaines, de nouveaux produits avec une durée de vie de plus en plus limitée. C’est en attaquant leur force principale, leurs prix extrêmement bas, que les politiciens français veulent contre-attaquer.