On les croyait neutralisés par l’opération “Cronos”, alliant les forces de police de onze pays différents, mais il n’en est rien. Le collectif de hackers Lockbit est bien de retour. La semaine dernière, l’opération “Cronos” alliant les forces de police de onze pays (dont le FBI, la NCA ou Europol), annonçait avoir réussit à neutraliser le collectif de hackers Lockbit. Une coalition menée par les États-Unis et le Royaume-Uni avait pris le contrôle des sites du dark web utilisés par le groupe criminel pour publier leurs exploits, les données des victimes et leurs demandes de rançon. Malheureusement, c’était loin d’être la fin de Lockbit. Si les polices du monde entier se réjouissaient de la réussite de l’opération, les pirates russes sont réapparus, serveurs restaurés et nouveaux domaines Tor à leur disposition. Et ce n’est pas un fake, car le nouveau site vitrine du groupe déjà 5 victimes affichées. Un des hackers a publié une longue lettre sur le dark web, où il attribue le succès de “Cronos” à sa propre “paresse” et dit avoir relâché sa surveillance sur ses serveurs. Ce n’est apparemment pas près de se reproduire, car il a annoncé qu’ils bénéficient à présent d’une protection maximale. Pour lui, “Cronos” a été lancé en catastrophe par le FBI après que Lockbit ait dérobé des informations sensibles sur Donald Trump et ses affaires judiciaires, “qui pourraient affecter les prochaines élections américaines”. Il ne semble pas du tout inquiété par l’opération policière. Il nargue même directement le FBI, en annonçant vouloir attaquer plus souvent les sites du gouvernement américain, le forçant à “montrer ses faiblesses et ses vulnérabilités” et rendant le hacker “plus fort“. “En attaquant les sites .gov, on peut savoir exactement si le FBI à la capacité de nous attaquer ou non“.