Le 6 mars 2024 marquera une date importante pour les principaux acteurs du numérique. Par ailleurs, des mesures vont être prises pour encadrer les prochaines élections. Enfin, certaines plateformes et certains outils se dotent de nouvelles fonctionnalités. Le Digital Markets Act entre en vigueur Le 17 février dernier, le Digital Services Act (DSA) entrait en vigueur pour toutes les plateformes d’Internet. Le 6 mars 2024 marquera une nouvelle étape importante dans le monde de la tech. En effet, c’est à cette date que le Digital Markets Act (DMA) sera officiellement mis en œuvre. Alors que le DSA s’intéresse de près aux pratiques trompeuses présentes sur Internet, le DMA s’attaquera aux activités économiques des géants de la tech. Par ailleurs, le DMA imposera des règles pour restreindre le monopole de certains acteurs et interdira, dans la mesure du possible, les pratiques déloyales. Ce nouveau règlement compte donc laisser davantage de choix pour les Européens. À titre d’exemple, le DMA a comme objectif de rendre les messageries instantanées interopérables avec les concurrents et veut faciliter le désabonnement à une plateforme. Dans le même ordre d’idée, le DMA veut empêcher les géants du web d’imposer des logiciels et compte interdire les navigateurs web/moteur de recherche par défaut. Des mesures prises en vue des multiples élections Comme nous l’avons mentionné précédemment, le Digital Services Act (DSA) est entré en vigueur le 17 février dernier. Et si certaines mesures sont déjà effectives, d’autres sont en cours d’élaboration. À ce titre, la Commission européenne à l’intention d’adopter, dans le cadre du SDA, une série de mesures pour limiter les fausses informations et les campagnes d’influences sur Internet. Pour cause, 2024 est une année à élections. Nous pouvons citer les élections au Parlement européen en juin et les élections nationales en France, en Belgique, au Portugal ou encore en Autriche. Dans ce cadre, nous apprenons que : « En mars 2024, la Commission a l’intention d’adopter des lignes directrices sur les mesures d’atténuation des risques pour les processus électoraux ». ChatGPT va puiser dans l’historique des conversations OpenAI teste depuis maintenant plusieurs semaines l’incorporation d’une mémoire pour son robot conversationnel ChatGPT. Concrètement, ChatGPT va puiser dans l’historique des conversations pour confectionner ses réponses. Toutes les informations que vous lui fournirez pourront être réutilisées par la suite. Vous demandez un conseil pour votre fils ? ChatGPT se souviendra que vous avez un fils. Vous êtes intolérant au lactose ? ChatGPT s’en souviendra pour vous proposer une recette. En résumé, au plus vous échangez avec ChatGPT, au plus ses réponses seront précises. Bien entendu, cette nouvelle fonctionnalité soulève des questions de confidentialité. À ce titre, il sera possible d’activer l’option “Temporary Chat” afin que le robot conversationnel mette sur pause sa mémoire. Par ailleurs, il sera possible pour l’utilisateur de sélectionner les informations à retenir ou non. À noter que cette fonctionnalité concerne pour l’instant seulement les abonnés à l’offre payante. Google va compliquer le téléchargement d’applis hors du Play Store Google va mettre en place de nouvelles mesures afin d’empêcher les utilisateurs de télécharger des applications depuis des sources externes au Google Play Store. La raison avancée est celle de la sécurité. En effet, ces applications externes ne sont pas analysées par Google et présentent donc des risques pour les utilisateurs. À ce titre, certaines applications malveillantes ont, ironiquement, recours aux processus de vérification pour dérober des informations confidentielles (ex. mots de passe générés automatiquement, code envoyé par SMS pour la double authentification). Par conséquent, Google veut empêcher le téléchargement d’applications hors du Play Store et inciter ses utilisateurs à télécharger des applications vérifiées et validées par ses soins. Si un utilisateur télécharge une application considérée comme suspecte par Google, un message apparaitra bloquant ainsi le téléchargement. À noter qu’il ne sera pas possible de contourner ce blocage. One Drive s’offre un nouveau look One Drive s’offre un nouveau look et cherche à simplifier l’expérience d’utilisation. Tout d’abord, nous pouvons noter un changement anecdotique : la couleur bleue présente sur la barre de titre a disparu. Autre changement plus significatif : il est désormais possible de classer ses fichiers en fonctions des contacts. De ce fait, vous pourrez savoir en un coup d’œil qui vous a envoyé un document. Dans le même ordre d’idée, One Drive propose maintenant de classer des fichiers en fonction de leur format (ex. Word, Excel, PDF). Il est ainsi possible de retrouver un fichier en fonction de son format. Enfin, le bouton « ajouter » permet maintenant de créer un nouveau document ou d’importer un document déjà existant. À noter que ces nouvelles fonctionnalités ont déjà été déployées chez certains utilisateurs.