Vous avez sans doute déjà entendu le terme “pixel” et peut-être ignorez-vous à quoi il correspond précisément ? Dans cet article, nous revenons sur sa définition et sur ses usages. Le “pixel” est un terme souvent entendu, mais dont la signification n’est pas toujours explorée. Lorsqu’on parle de pixels, on parle avant tout d’images numériques. Il s’agit de l’unité de base de ces images, autrement dit, c’est ce qui compose les images que nous pouvons voir sur nos écrans. Une image affichée sur un écran est en réalité une grille composée de tout un tas de pixels qui prennent généralement la forme de carrés de couleurs. Le mot provient de l’anglais et est une contraction des termes “picture element”, que l’on peut traduire en “élément d’image”. La majorité des images sont donc composées de ces pixels qui sont plus ou moins apparents dépendant de la résolution. Plus une image est grande et détaillée, plus celle-ci contient de pixels. De fait, plus il y a de pixels, moins ils sont apparents. À titre d’exemple, une image conçue en 1080p (la résolution Full HD) contient une longueur de 1920 pixels qu’il faut multiplier par sa largeur de 1080 pixels, ce qui donne plus de 2 millions de carrés de couleur composant l’image. Le terme “mégapixel” que l’on retrouve dans les appareils photos de nos téléphones est une variante, ce dernier correspond à un million de pixels. Une photo prise avec un objectif de deux mégapixels vous proposera donc une image qui contient environ 2 millions de pixels. Lors de la création de l’image, les pixels sont fixes et ne peuvent pas être agrandis ou rétrécis. C’est aussi la raison pour laquelle ce n’est que rarement une bonne idée de zoomer sur une photo. Plus on se rapproche, plus les pixels deviennent apparents, on dit alors de cette image qu’elle est “pixelisée”. Il s’agit d’une des particularités des images matricielles (composées de pixels), en opposition aux images vectorielles (composées d’objets géométriques calculés par l’ordinateur) qui, elles, peuvent être retravaillées sans pertes de qualité, mais dont le format est réservé pour des utilisations graphiques plus spécifiques (généralement réservé aux travaux de graphistes, à la conception de logos ou autres visuels dédiés à l’impression). Si la notion touche tous les domaines de l’informatique, les joueuses et joueurs de jeu vidéo (en particulier les plus âgés) devraient être familiers avec le terme et peuvent se représenter plus facilement des images pixelisées puisque de nombreux jeux proposent des graphismes en “pixel art”. Cette pratique consiste à réaliser des personnages, décors et objets composés de pixels peu nombreux, ce qui les rend particulièrement apparents et qui peut rappeler l’art décoratif que sont les mosaïques. Le pixel art est aujourd’hui devenu un style à part entière, mais il est surtout né de contraintes dues aux capacités techniques limitées des consoles datant d’avant le milieu des années 1990.