En 2012, une enquête avait été déclenchée par l’Union européenne concernant Google Shopping, accusé d’abus de position dominante. Quatorze ans plus tard, Google va peut-être bien devoir payer… Certaines affaires prennent longtemps, très longtemps avant de se résoudre. Celle-ci aura bien duré quatorze ans, entre enquête, procès et appel. Il y a quatorze ans, les concurrents de Google avaient en effet porté plainte auprès de l’UE, accusant l’entreprise d’abus de position dominante pour sa plateforme de vente Google Shopping. Une enquête s’en est ensuivie, qui a donné raison aux plaintifs. Mais cela ne s’est pas arrêté là. Google, mécontent de la décision, a ainsi décidé de saisir le tribunal de l’UE afin de faire appel de la décision. Ledit tribunal a cependant confirmé la peine de 2,5 milliards. Il ne restait donc plus à la firme de Mountain View qu’une autre entité, intrinsèquement liée au tribunal de l’UE : la Cour de Justice de l’Union européenne. Malheureusement pour Google, cette dernière institution ne semble pas plus favorable à sa requête que les précédentes. Ainsi, l’avocate général de la CJUE a écrit un avis publié ce 11 janvier, et qui va dans le même sens : Google a effectivement utilisé sa position dominante en tant que moteur de recherche pour mettre en avant son comparateur de recherche au détriment de ses concurrents. Il semblerait donc bien que Google ne doive payer ces 2,5 milliards de dollars, qui vont s’ajouter à un petit panel d’amendes européennes pour la filiale d’Alphabet qui s’élève déjà à pas moins de 8 milliards d’Euros.