Fin 2023, la plateforme de streaming autorisait la “nudité artistique”… pour finalement faire marche arrière à peine 48h après. Maintenant, Twitch précise encore sa politique de censure en la matière. Le 13 décembre, Twitch annonçait sur X (ex-Twitter) modifier son approche du “contenu à caractère sexuel et des descripteurs de classification du contenu“. Sur le papier, ce changement semblait vouloir donner plus de liberté aux artistes et clarifier les conditions d’utilisation de la plateforme de streaming en ce qui concerne le contenu à caractère sexuel et la nudité. Suivant l’annonce de ces nouvelles règles, une avalanche de contenus à caractère sexuels a assaillie la plateforme de streaming. En réponse, Twitch a vite fait marche arrière, à peine 48h après l’annonce initiale. A présent, les représentations de nudité réelle ou fictive ne sont plus autorisées sur Twitch, quel que soit le support. Cette restriction ne s’applique pas aux jeux classés Mature, qui conservent les mêmes règles qu’avant les changements. Mais l’encadrement des contenus à caractère sexuel continuait à manquer de clarté et à permettre de contourner les règles. Comme les streams “topless”, où des streameuses se montrent torse nu à la caméra, mais leur poitrine n’apparaissent pas dans le champ. Ou l’utilisation de barres noires pour masquer la poitrine et l’entrejambe, mais laissant voir que la personne ne porte aucun vêtement. En réponse, Twitch à de nouveau mis à jour ses conditions d’utilisation pour remédier à ces contournements possibles. Il est maintenant interdit aux streamers de “laisser entendre ou suggérer qu’ils sont entièrement ou partiellement nus, y compris, entre autres, en couvrant la poitrine ou les parties génitales avec des objets ou des barres de censure.” Les vêtements transparents sont également bannis. Twitch a déclaré travailler actuellement sur la possibilité de “rendre floues les vignettes des contenus étiquetés à l’aide du descripteur « Thèmes sexuels »“, ainsi que de filtrer son expérience de visionnage en fonction des descripteurs de classification du contenu. Il reste maintenant à voir comment ces nouvelles conditions d’utilisation vont être appliquées sur la plateforme et reçues par les utilisateurs.