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Un nouveau carburant pourrait sauver la voiture thermique

Pour réaliser les objectifs de la transition énergétique, il va falloir faire une grande migration vers les voitures électriques. À moins que…

En 2035, les voitures électriques devront remplacer les voitures thermiques, en raison des réglementations européennes. Une transition que certains trouvent irréalistes, particulièrement au niveau de l’industrie automobile. Aussi n’est-il pas étonnant que certains essaient d’offrir à la voiture thermique une petite période de sursis avec des carburants alternatifs.

Problème : ces carburants « propres » ne le sont pas autant que leur nom pourrait le laisser penser. Souvent, ceux-ci sont produits à partir d’huiles issues de l’agriculture, comme le colza ou le tournesol, et causent donc tout autant de pollution d’une manière différente, mais tout aussi néfaste pour l’environnement, et causent d’autres soucis tels que des famines, en remplaçant des cultures vitales pour l’alimentation d’une bonne partie de l’humanité.

Mais c’est là qu’interviennent un groupe de chercheurs. Ceux-ci se sont basés sur des recherches similaires préexistantes, comme par exemple avec l’E85, un carburant contenant 85% d’Ethanol pour très peu d’essence. Mais cette fois-ci, comme l’explique AutoPlus, les chercheurs ont trouvé une nouvelle astuce qui devrait permettre de remplacer l’essence par un matériau que l’on trouve en grande quantité dans tous nos objets du quotidien, et qui ne demande qu’à être recyclé : l’Aluminium.

Vous l’avez bien lu, nos voitures thermiques pourraient bien tourner un jour avec des carburants métalliques : un mètre-cube d’aluminium contiendrait en effet le potentiel de pas moins de 23 MWh d’énergie, soit deux fois plus que pour la même quantité de diesel. Ce métal qui entoure donc souvent vos aliments pourrait ainsi bien être récupéré pour alimenter les véhicules, et ainsi fortement diminuer la pollution atmosphérique tout en participant à la réduction des déchets.

Vous vous en doutez, il ne s’agit toutefois pas de mettre du papier-alu directement dans votre réservoir. Il s’agit en réalité de traiter le métal via un processus qui permettrait de mettre à profit l’énergie dégagée par les processus physico-chimiques que sont la fusion et l’oxydation.

Un petit point de prudence toutefois : ce carburant n’en est encore qu’à l’état expérimental, et ce n’est pas la première fois qu’une telle avancée est promise par un groupe de chercheurs. Il vaut donc mieux rester prudent et attendre d’avoir un peu de recul avant de se réjouir de la possibilité d’une telle avancée.

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