Takato Utsunomiya a de grands projets pour les Pokémon. La franchise est aujourd’hui la plus lucrative du marché, mais le patron de The Pokémon Company ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Son objectif ? Maintenir la licence au sommet pour les siècles à venir. Rien que ça. Créés en 1996 par Satoshi Tajiri, les Pokémon quittent très rapidement les frontières du Japon pour s’étendre au reste du monde. Ces monstres de poche ont eu un impact significatif sur la culture de plusieurs pays, y compris en Europe. Entre jeux vidéo, animes, mangas, jeu de cartes et autres déclinaisons, les Pokémon sont désormais omniprésents. Des statistiques de 2022 indiquent que Nintendo et The Pokémon Company ont vendu plus de 440 millions de copies des jeux Pokémon depuis les débuts de la franchise. Un nombre colossal qui octroie aux petits monstres… la deuxième place. Juste derrière Mario. Fort de son succès, Takato Utsunomiya affirme que ce n’est que le début. Dans une interview accordée au Guardian, le directeur des opérations de The Pokémon Company mentionne l’avenir de la franchise. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a de l’ambition. « Je pense que nous pouvons continuer à créer beaucoup de nouveaux Pokémon, et nous devons vraiment créer des Pokémon plus attrayants », explique Takato Utsunomiya. En clair, le patron de The Pokémon Company veut maintenir sa côte auprès des nouvelles générations. Tout en maintenant le lien avec les fans de la première heure. L’idée étant de profiter du vieillissement de l’audience afin d’effacer la barrière entre le public enfant et le public adulte. « Notre objectif est de garder les Pokémon en vie pendant des centaines d’années », précise-t-il. Cela passe par un rassemblement des publics sous une bannière « familiale », mais aussi par un agrandissement de la fanbase. De l’aveu même d’Utsunomiya, Pokémon est surtout populaire aux États-Unis, en Europe et au Japon. Soit environ 1 milliard de personnes. « Il reste donc encore plus de sept milliards de personnes à aller chercher en dehors de ces territoires », conclut-il.