Avec les réseaux sociaux, il devient de plus en plus facile “d’espionner” quelqu’un pour suivre son quotidien. 88% des jeunes ont ainsi déjà espionné un ex après une rupture. Et les techniques utilisées sont peu louables. Une rupture amoureuse peut être relativement difficile à vivre en fonction de la durée du couple, de l’attachement de l’un pour l’autre ou d’autres facteurs. Chez les jeunes, la gestion d’une rupture amoureuse peut être assez complexe, notamment à cause des réseaux sociaux, où l’on peut très facilement retomber sur le profil ou retrouver des photos de son ex. Et pourtant, certains avouent se servir de la puissance des Instagram, Facebook et autres TikTok pour “pister” leur ex. C’est une étude réalisée par l’Institut français d’opinion publique (IFOP) pour Lemon.fr qui révèle un constat assez interpelant. Sur un panel de 1.000 français âgés entre 15 et 34 ans, l’étude révèle que 29% des jeunes interrogés, soit près de trois personnes sur dix, sont allés jusqu’à créer un faux profil sur les réseaux sociaux pour continuer à observer les faits et gestes d’un ex en toute discrétion. © Lemon.fr / IFOP Très clairement, ce sont les hommes qui sont le plus concernés par ce phénomène, puisqu’ils sont 39% à avoir recours à ces méthodes, contre 22% chez les femmes. De manière plus générale, 88% des jeunes ont déjà espionné leur ex sur les réseaux sociaux durant le premier mois suivant la séparation. 18% d’entre eux le faisaient de manière quotidienne. Ils étaient par exemple 63% à vérifier si l’ex regardait encore leur story. Et pour ceux qui ont encore une morale et qui se refuse à espionner au moyen d’un faux compte, 44% d’entre eux ont simplement demandé à leurs amis d’aller voir le profil de l’ex en question ou de regarder les stories. Usurpation d’identité pour espionner, quels risques ? Heureusement, l’espionnage d’un ex sur les réseaux sociaux tend à s’estomper avec le temps et à la rencontre de nouveaux partenaires. Un jeune sur cinq continue ainsi d’espionner son ex aujourd’hui, et ce, même si cela fait plusieurs mois qu’ils ont rompu. Une habitude illégale, puisque l’usurpation d’identité est punie en France comme en Belgique de plusieurs mois d’emprisonnement et de plusieurs centaines, voire milliers, d’euros d’amende.