La météo prévoit du beau temps, et arrivé sur place, il pleut ? Si ça vous est déjà arrivé, vous serez content d’apprendre que ça devrait (moins) vous arriver à l’avenir… L’application météo est peut-être bien pratique, mais elle a ses ratés, et ce, assez régulièrement. Mais plus pour longtemps. En tout cas, on peut l’espérer. En effet, Google est sur le point de déployer programme météo plus fiable jusqu’à 90%. Et ce grâce à l’intelligence artificielle. Les chercheurs de Google Deepmind ont en effet mis au point un programme appelé GraphCast, qui devrait permettre de réduire drastiquement les erreurs dans les prédictions météorologiques, comme les ouragans qui n’avaient pas été prévus suffisamment à l’avance, et améliorer les prévisions à plus de trois jours, comme expliqué par FranceInfo. Et à première vue, GraphCast semble faire preuve d’une précision sur les phénomènes à long terme encore jamais vue. La prévention, surtout dans le domaine des catastrophes naturelles, est après tout plus que jamais d’actualité dans un monde de plus en plus soumis aux caprices du changement climatique. Car là où tous les autres domaines se base sur un système de prévision à plus ou moins long terme qui est assez complexe à mettre en place, et demande de calculer toutes les masses d’air impliquées avec des résultats assez peu exact, et très demandant en moyens, l’intelligence artificielle peut quant à elle se baser sur les données de pas moins de 40 ans de météo pour réaliser des prévisions plus précises et rapides que jamais, avec à la clé beaucoup moins de puissance de calcul nécessaire. Et paradoxalement (et d’une certaine manière, heureusement), là où les modèles de prévisions habituels sont excellents pour de la prédiction à très petite échelle, mais perdent en qualité dès que l’on considère une échelle de temps et d’espace plus étendue, l’IA développée par Google a quant à elle le défaut inverse : elle est très efficace pour les prévisions sur le long terme et à l’échelle mondiale, mais donne d’assez mauvais résultats en terme de granularité et au niveau local. Reste à voir si GraphCast fera suffisamment ses preuves pour faire partie des outils intégrés aux apps météos de nos smartphones, que ce soit celle d’Android dans un premier temps (puisque Google est à l’origine de l’intelligence artificielle en question) ou celle de la marque à la pomme peut-être un peu plus tard.