Les citoyens européens vont avoir leur carte d’identité et leur permis de conduire digital

Tous les citoyens d’Europe auront accès à une carte d’identité numérique dans les deux ans. 

Prouver son identité en ligne devient plus que jamais une nécessité dans un monde de plus en plus numérisé. C’est dans ce sens que vient d’être concrétisé un projet européen vieux de plusieurs années : la carte d’identité numérique.

Si les Français lui connaissent déjà un équivalent depuis quelques mois sous la forme de France Identité, il en sera bientôt de même pour les Belges et tous les autres citoyens de l’UE : sur une seule plateforme on pourra ainsi avoir accès aux principaux signes permettant de s’identifier en ligne et dans la vie réelle : carte d’identité et permis de conduire, comme l’a révélé le commissaire européen Thierry Breton sur X.

Si cela a été confirmé par la Commission européenne, il reste encore quelques étapes avant que cette carte d’identité numérique soit mise en application. Tout d’abord, l’accord doit encore passer par une approbation par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne (à ne pas confondre avec le Conseil européen ou le Conseil de l’Europe) qui sont dans les faits parvenus à un accord mais qui doivent encore formellement l’approuver.

Ensuite, Les États membres auront une période de 24 mois pour mettre en place pour leurs citoyens l’accès à ce qui s’appellera alors le « European Digital Identity Wallet », soit le « Portefeuille d’identité digitale européen ».

Bien entendu, donner un accès numérique aux données d’identité de tous les citoyens européens n’est pas sans poser quelques questions sur le plan de la sécurité. D’autant plus que l’usage de ce nouveau portefeuille numérique ne se limitera pas qu’à la carte d’identité et au permis de conduire. Ainsi, il devrait également permettre d’ouvrir des comptes et de gérer des paiements, voire de gérer des données documents numériques comme des prescriptions médicales par exemple.

De quoi laisser circonspect quant à l’idée de dévoiler ainsi des données telles que les données bancaires et les informations sur la santé. Il n’empêche que l’Union européenne se veut plutôt rassurante sur la question, affirmant que le choix de partager ou non ces données confidentielles reposera d’abord et avant tout dans les mains du citoyen, et qui pourra signaler tout mauvais usage de ces données.

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