Afin d’alimenter ses bases de données, ChatGPT (au même titre que les autres bots) consultent des articles de presse. Un sérieux problème pour le respect du droit d’auteur. ChatGPT ou encore Google Bard sont, assurément, des outils très puissants. Grâce à un ingénieux algorithme, ils sont capables d’inspecter très rapidement le web à la recherche des quelques bribes d’information dont ils ont besoin pour répondre aux questions de l’utilisateur, mais également pour alimenter leur base de données. Mais ses sources ne sont pas toujours rémunérées ou, à la limite, mise en avant. C’est ce que pointent du doigt de nombreux organismes de presse. Aux Etats-Unis et en France, nombreux sont ceux qui s’opposent à cette utilisation gratuite et intempestive de contenus journalistiques, rapporte Numerama qui cite un article du Washington Post. Les médias n’hésitent ainsi pas à utiliser des bloqueurs pour empêcher ChatGPT ou encore Google Bard de venir pomper le contenu. Ce serait ainsi 535 organes de presse qui ont utilisé ces bloqueurs. Mais au delà de ce respect du droit d’auteur, ô combien important dans la presse, les médias s’inquiètent de la valeur que perd leur travail face à cette utilisation. Et ce ne sont pas les seuls à se plaindre de la situation. OpenAI obtenait en juillet une licence d’utilisation avec les articles de l’Associated Press. Reddit cherche également à obtenir un accord, sinon il bloquerait son contenu. Quant à X, “Elon Musk a commencé à facturer 42.000 dollars pour un accès en masse aux publications”, ajoute le Washington Post.