La partie du Louvre dédiée à l’Égypte antique s’allie à la réalité augmentée de Snapchat pour proposer une expérience de visite immersive. Snapchat et le musée du Louvre, c’est sans doute une collaboration que vous n’attendiez pas. Et pourtant, l’expérience “L’Égypte augmentée” a bien vu le jour ce mercredi 18 octobre 2023, au terme d’une année de réflexion. En effet, le musée s’offre un petit coup de jeune, en commençant par sa section la plus ancienne. Plusieurs œuvres augmentées La collection d’antiquités égyptiennes du Louvre est l’une des plus vastes au monde. Et grâce à Snapchat et à la réalité augmentée, les visiteurs vont pouvoir en profiter encore davantage. Ainsi, trois œuvres peuvent être observées d’une nouvelle façon : le Naos d’Amasis, la Chambre des Ancêtres et le Zodiaque de Dendéra. En scannant un QR code, l’intéressé a accès à des contenus totalement inédits, révélant différents aspects secrets propres à cette époque. Cela passe notamment par un aperçu des couleurs originelles de l’œuvre ou une vision en trois dimensions. Bien sûr, ces effets de réalité augmentée ont été conçus en collaboration avec les égyptologues du musée et sont donc parfaitement exacts au niveau historique. En plus de cela, dans la Cour Carrée du palais du Louvre, l’Obélisque de la Concorde prend vie grâce à cet outil Snapchat. Ainsi, à travers l’écran de leur téléphone, les visiteurs peuvent observer l’obélisque de 23 mètres de haut au centre de la fontaine, à l’endroit où l’égyptologue Jean-François Champollion souhaitait qu’il se trouve. Donatien Bozon, directeur du AR Studio Snapchat, insiste sur le fait qu’il ne veut pas que la réalité augmentée prenne le pas sur la visite classique du musée ni qu’elle bouleverse trop les habitudes. “On a passé beaucoup de temps à observer les visiteurs dans les couloirs du musée, et on s’est rendu compte que beaucoup étaient déjà sur leurs smartphones. Avec cette expérience, on ne change pas les habitudes, mais on fait en sorte que la réalité augmentée apporte quelque chose de plus à la visite”, explique-t-il. Cela peut en tout cas constituer un moyen ingénieux d’attirer les jeunes au musée.