Les punaises de lit font énormément réagir les internautes sur le réseau social TikTok. Depuis quelques semaines, les punaises de lit font trembler les habitués des transports en commun, des cinémas et autres lieux publics. Si ces insectes font surtout parler d’eux en France, il est à noter que la Belgique n’est pas épargnée par cette épidémie. Sur le réseau social TikTok, les vidéos d’utilisateurs exprimant leur peur face à la situation se multiplient. En effet, de nombreuses publications circulent, cumulant plus de 500 millions de vues uniquement sur cette plateforme. @lahoucine.7 J’en en vu deux dans le RER A ce soir, j’imagine pas le nombre qui se cache en dessous #pourtoi #punaisesdelit #RERA #sncf ♬ son original – LAHOUCINE L’angoisse à l’international C’est en particulier à Paris que la frayeur prend le plus d’ampleur. Et ce sont aussi bien les Parisiens que les touristes qui sont touchés par cette panique générale face à l’invasion des punaises de lit. En effet, ce phénomène a émergé au même moment que la Fashion Week dans la capitale. Beaucoup d’influenceurs étaient présents et certains d’entre eux ont contribué à alimenter cette angoisse de masse. De plus, Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris en charge de l’urbanisme, a mis de l’huile sur le feu en affirmant “Personne n’est à l’abri”. Ces paroles ont été relayées au niveau international et ont contribué à nourrir toutes les rumeurs. Quand les réseaux sociaux alimentent la peur La profusion de punaises de lit a certes de quoi inquiéter sur le plan sanitaire mais le phénomène a été largement amplifié par TikTok, faisant émerger parfois des angoisses peu rationnelles. En effet, selon les spécialistes, la recrudescence de ces petits insectes n’est pas étonnante. “Le nombre d’infestations de punaises de lit double tous les cinq ans”, explique Nicolas Roux de Bézieux, cofondateur de la société BadBugs, qui lutte contre les nuisibles domestiques. D’après l’ANSES, 11% des Français ont été en contact avec des punaises de lit dans les cinq dernières années. Aux États-Unis, les petites bêtes font encore plus de dégâts puisqu’il ressort que 20% des Américains en ont déjà fait les frais à leur domicile. Contrairement à ce que laissent penser les réseaux sociaux, il ne s’agit donc pas d’un phénomène qui a explosé d’un seul coup.