En France, des députés ont pris la décision d’interdire aux influenceurs la promotion d’un compte Mym ou OnlyFans si des mineurs peuvent être confrontés à celle-ci. En cas de non-respect de cette règle, ils pourraient écoper d’une amende. Certains influenceurs pour adultes ont pris l’habitude de relayer leur compte Mym ou OnlyFans sur leurs autres réseaux sociaux pour inviter leurs followers à les y suivre. En France, ce procédé devrait bientôt être de l’histoire ancienne. En effet, des députés ont fait adopter un amendement interdisant la promotion de contenus explicites ou pornographiques sur des plateformes accessibles à des mineurs. Stéphane Vojetta, le député Renaissance qui est à l’origine de cet amendement, précise bien qu’il n’y aura pas d’interdiction totale de ce genre de publicité. Il faut simplement qu’elle ne puisse toucher que des utilisateurs adultes. Il précise qu’il s’agit “d’éviter que ces publics vulnérables accèdent à des contenus qui leur sont interdits”. De ce fait, si un influenceur arrive à prouver que la promotion de son compte n’est pas accessible aux mineurs (par exemple par le biais d’un filtrage sur les réseaux sociaux), il pourra continuer à la faire. En revanche, si ces nouvelles règles ne sont pas respectées, il devra payer une amende. Pour les partages sur Instagram, Facebook et Twitter, la note pourrait s’élever à 750 euros. Pour ce qui est des liens en biographies ou les bannières personnalisées, les tarifs sont moins clairs pour le moment.