La dernière version d’Alexa va utiliser de réelles conversations pour s’entraîner et s’améliorer. Un porte-parole d’Amazon explique que cela concerne seulement un petit nombre d’utilisateurs. Cependant, nous n’avons aucune information précise sur le nombre d’utilisateurs concernés. Avec la dernière version d’Alexa, Amazon veut proposer un assistant virtuel le plus abouti qui soit. Et, comme le révèle NBC, cet assistant virtuel alimenté dorénavant par le modèle de langage baptisé AlexaLLM compte bien utiliser les conversations qu’il entretient avec ses utilisateurs afin de s’améliorer et de « s’entraîner ». Amazon l’assure, les nouvelles technologies intégrées à Alexa lui permettront de fournir des réponses en se rappelant d’un contexte précis et de proposer une expérience « plus personnalisée pour votre famille ». Cependant, pour arriver à un résultat concret, Alexa utilisera de réelles conversations pour s’entraîner et s’améliorer. Bien entendu, ce mode de fonctionnement soulève une nouvelle fois la question de la confidentialité des données. John Davisson, le directeur des litiges au Electronic Privacy Information Center, rappelle ainsi : « nous ne devrions pas accepter qu’Amazon ait besoin de conserver ces données pour l’amélioration du produit, et les consommateurs ne comprennent souvent pas ce que cela signifie ». John Davisson précise par ailleurs qu’Amazon doit explicitement demander l’accord des utilisateurs pour récolter des données, et non pas leur imposer un accord par défaut. Interrogé par un journaliste, un porte-parole d’Amazon a néanmoins tempéré les informations de NBC en expliquant que « Nous [Amazon] avons toujours pensé que former Alexa avec des requêtes du monde réel était essentiel pour offrir cette expérience ». Par ailleurs, ce porte-parole précise que ce mode de fonctionnement concerne seulement un petit nombre des utilisateurs d’Alexa. Cependant, Amazon n’a pas fourni d’informations précises sur le nombre d’utilisateurs concernés.