10 choses que vous ignoriez sur Dragon Ball

Si Dragon Ball et Dragon Ball Z ont un peu vieilli, ils n’en restent pas moins des œuvres fondatrices dans l’histoire du manga.

La passion de Toriyama pour la nourriture

Vous l’avez probablement remarqué, mais n’avez probablement pas conscience de l’ampleur de ce phénomène : beaucoup de personnages de Dragon Ball portent des noms de nourriture. Si pour certains noms, comme Kakarot (le nom Saiyan de Goku) ou Raditz, c’est évident, il y en a beaucoup plus, pour peu que vous connaissiez le japonais.

Krilin (en japonais, Kuririn) tire son nom de Kuri, pour la châtaigne, Yamcha vient d’un mot d’origine cantonaise (Yum Cha) désignant les dim sum, Gohan veut dire riz en japonais, et Chi-Chi veut dire lait. Même le mot Saiyan est une contrepèterie du nom Yasai, désignant les légumes.

Kamehameha Ier, roi d’Hawaii

Vous connaissez bien sûr le Kamehameha, l’iconique attaque de Son Goku. Mais connaissez vous Kamehameha Ier, roi d’Hawaii, qui a donné son nom à ce jet d’énergie pure projeté des paumes de Son Goku ?

L’idée de donner ce nom à cette attaque viendrait à la base de Nachi Mikami, la femme de Toriyama, qui trouvait le nom facile à retenir et lui a donc conseillé de l’utiliser pour que ce soit mémorable. Toriyama cherchait en effet un nom qui incluait « Kame », qui veut dire tortue, puisque cette attaque provient de Tortue Géniale.

On peut dire que Nachi Mikami avait du flair, car tout le monde se souvient parfaitement de cette attaque !

Toriyama a une relation ambiguë avec sa création

À l’origine, Toriyama n’envisage pas de créer une série comme Dragon Ball. C’est son éditeur, Kazuhiko Torishima, qui le convainc finalement de créer une série basée sur l’action. Un genre qui ne passionne pas le mangaka outre mesure, mais qui est très à la mode à l’époque.

Comme on peut le voir dans ses œuvres précédentes, comme Dr. Slump, Toriyama reste avant tout un auteur de mangas humoristique, et c’est d’ailleurs cette patte comique que l’on retrouve dans la première moitié du manga Dragon Ball (car oui, en ce qui concerne le manga, en tout cas au japon, il n’y a pas de distinctions entre Dragon Ball et Dragon Ball Z).

Toriyama finira tout de même par s’attacher à sa création, mais ce ne sera qu’en 2016 qu’il reconnaîtra qu’il a finit par apprécier Dragon Ball au point de ne plus pouvoir s’en séparer.

Les cinq minutes les plus longues de l’histoire

C’est bien connu, et c’est surtout la faute de l’anime (quoique le manga n’y est pas non plus pour rien) : la mythique phrase de Freezer « Namek va exploser dans cinq minutes » est en effet suivi, dans la version originale, d’environ trois heures d’épisodes avant la fameuse explosion.

Dans la version DBZ Kai, en se débarassant des fillers, ça reste tout de même environ 53 minutes. Très longues, donc, les minutes sur Namek !

Vegeta ne devait pas faire long feu

Toriyama n’aime pas trop Vegeta, au grand dam de ses fans qui s’y sont très vite attaché. Ainsi, alors que le « prince des Saiyans » devait mourir sous les mains de freezer, il sera finalement sauvé par les courriers de fans demandant au Mangaka de le sauver.

Il faut dire que, dès le début, c’est la popularité du personnage qui a fait de ce qui ne devait être qu’un vilain sans grand avenir un personnage récurrent.

Toriyama dessine des mangas… pour des cigarettes

S’il ce n’est plus le cas depuis longtemps, à l’origine, Toriyama écrivait des mangas dans un but particulièrement prosaïque : pouvoir s’acheter des cigarettes. En effet, alors que Toriyama, au chômage, vivant des économies de ses parents, a beaucoup de mal à trouver de quoi se les payer, il découvre dans un bistro, une affiche pour un concours de manga, avec à la clé la somme de 500.000 yens.

S’il ne remportera pas le concours, c’est cette affiche qui va le motiver à devenir mangaka, envoyant des candidatures un peu partout, avant d’être finalement repéré par la Shueisha. La suite, vous vous en doutez…

Un scénario improvisé pour cause de procrastination

Vous l’avez sûrement remarqué, mais le scénario de Dragon Ball est parfois un peu… décousu. Et il y a peut-être une bonne raison à cela, elle est à rechercher dans la personnalité de Toriyama.

Les mangakas travaillant pour des magazines tels que le Weekly Shōnen Jump doivent dessiner un chapitre toutes les semaines, un rythme effréné qui entame souvent la santé de ces créateurs.

Alors forcément, chaque mangaka a sa petite méthode pour maintenir le rythme. Pour Toriyama, le secret, c’est… la procrastination !

48 heures avant de devoir rendre ses planches, Toriyama s’enfermait dans son bureau pour terminer en toute hâte son travail. Le scénario était par ailleurs conçu au fur et à mesure, de semaine en semaine.

Une méthode de travail qui est restée la même du début jusqu’à la fin de l’écriture de Dragon Ball.

La Pérégrination vers l’Ouest : un classique de la littérature chinoise qui a inspiré Dragon Ball

À l’origine, et pour les premiers chapitres de l’œuvre, Dragon Ball raconte une histoire qui est en fait bien connue de tout amateur de littérature orientale : la Pérégrination vers l’Ouest, qui raconte les aventures d’un groupe d’aventurier, dont le célèbre Roi Singe, Sun Wukong, ou en japonais… Son Goku !

Si au bout d’un moment, Toriyama arrive à cours de matériel à adapter, et doit donc improviser une toute nouvelle histoire, cela n’empêche pas que pas mal de concepts, tels que le Kinto-un, le nuage de Goku, proviennent directement de cette œuvre.

Lunch, le personnage qui avait disparu

Vous souvenez-vous de Lunch, la jeune femme qui changeait de couleur de cheveux et de personnalité quand elle éternuait et qui vivait avec Tortue Géniale et Krilin ? Parce que Toriyama, lui, ne s’en souvenait pas. Pour cette raison, le personnage disparaît complètement pendant la plus grande partie de l’histoire de Dragon Ball.

Quand il se souvint de son existence, il tenta un moment de la réintégrer en donnant une justification à sa disparition, avant de l’oublier à nouveau…

Dragon Ball Super existe grâce à Dragon Ball Evolution

Adapter un animé en film eztt un sacré défi. Et rien n’est plus représentatif de cette malédiction que Dragon Ball Evolution, qui est universellement considéré comme une catastrophe.

Mais c’est justement ce désastre qui a convaincu Toriyama de reprendre les personnages iconiques afin de créer Dragon Ball Super, la suite de Dragon Ball Z, probablement pour sauver la franchise du naufrage…

_
Suivez Geeko sur Facebook, Youtube et Instagram pour ne rien rater de l'actu, des tests et bons plans.

Recevez nos dernières infos directement sur votre WhatsApp en vous abonnant à notre chaine.