Des e-mails se faisant passer pour des notifications de Test-Achats ont été reçus par certains internautes. La prudence est de mise et la plateforme recommande de ne pas cliquer sur ceux-ci. Test-Achats a l’habitude d’alerter les citoyens sur la qualité des produits et du service après-vente, mais cette fois-ci, c’est une alerte d’un autre type qui émane de l’organisation de consommateurs belge. En effet, de faux mails de phishing imitant les notifications issues de la plateforme en ligne de Test-Achats ont été envoyés par des arnaqueurs avec pour but d’obtenir des informations sensibles telles que les données bancaires du destinataire, selon l’agence Belga. Si vous avez reçu un mail qui semble donc provenir de l’organisation, soyez attentif et intéressez-vous à l’adresse e-mail : celle-ci doit contenir « test-achats.be » ou « test-aankoop.be ». Si ce n’est pas le cas, vous pouvez être sûr qu’il s’agit bien d’une arnaque. Auquel cas il est impératif de ne cliquer sur aucun lien qui pourrait potentiellement vous emmener sur un site de phishing ou déclencher le téléchargement d’un quelconque logiciel malveillant. La plateforme invite également les consommateurs à se rendre sur leur espace client afin de vérifier si ceux-ci ont bel et bien reçu une notification. Quand aux entreprises, elles peuvent contacter le numéro 02 542 33 00 dans le même but. Ce n’est pas la première fois que des arnaqueurs se font passer pour la plateforme de protection des consommateurs. En 2019 déjà, une autre vague d’arnaques du même genre avait eu lieu, qui promettait aux destinataires de bénéficier d’une offre imaginaire. À l’époque, l’agence avait noté le travail des arnaqueurs pour reproduire l’apparence du site légitime comme étant particulièrement réussi. Pour cette raison, il est bon de surveiller tout mail que vous recevez, même s’il n’y a pas d’alerte du même genre en ce moment, afin de vérifier que l’auteur de celui-ci est bel et bien celui qu’il prétend être. Et il convient tout naturellement d’être méfiant : ce n’est pas parce que l’adresse ressemble vaguement à un e-mail légitime qu’elle l’est forcément. Pour en être certain, il vaut toujours mieux s’assurer qu’elle est absolument identique à l’adresse réelle de l’organisme duquel elle est censée émaner, par exemple en vérifiant sur Internet.