Le dirigeant de Tesla estime que Facebook manipule des populations aux quatre coins du monde et positionne X (Twitter) comme le nouveau garant de la liberté d’expression où la plupart des voix dissonantes peuvent venir s’exprimer. Avec X (anciennement Twitter), Elon Musk ne compte pas seulement développer une application tout-en-un. Le milliardaire sud-africain s’est aussi donné comme mission d’instaurer une liberté d’expression quasiment totale sur le nouveau réseau social. Dès la finalisation du rachat de Twitter, le dirigeant de Tesla a annoncé vouloir faire de X : « une place publique numérique commune, où une vaste gamme de croyances peuvent être débattues d’une manière saine, sans recours à la violence ». Dans la foulée, Elon Musk avait également rétabli plusieurs comptes Twitter suspendus, dont celui de Donald Trump. Et en parallèle de son combat pour défendre une liberté d’expression absolutiste, Elon Musk pointe aussi régulièrement du doigt les manipulations idéologiques qu’opèreraient certaines entités. À ce titre, le média australien Sky News a récemment publié un article accusant Facebook de censurer des voix conservatrices dans le cadre du débat sur l’attribution de nouveaux droits aux populations aborigènes. Le militant écologiste Michael Shellenberger a repris cet article dans un post en déclarant : « Mark Zuckerberg affirme que Facebook dispose de vérificateurs de faits indépendants, qu’ils sont ouverts à tous les points de vue et qu’ils n’interfèrent pas dans les élections. Mais une nouvelle enquête révèle que Facebook finance des militants exigeant la censure de leurs ennemis lors d’un référendum national ». Au travers de ce repost de l’article de Sky News, Elon Musk en a profité pour également donner son avis qui est pour le moins à charge et clair : « Facebook manipule le public à peu près partout sur terre. C’est pourquoi ils ne mettront jamais leur algorithme en open source ». Et quelques heures plus tard, le dirigeant de X a adressé une nouvelle pique à Mark Zuckerberg en précisant à propos de la fonctionnalité Notes que « tout est en open source et que les critiques y sont toujours les bienvenues ». De façon générale, Elon Musk se pose donc en garant de la liberté d’expression et invite, dans une certaine mesure, toutes les voix dissonantes à venir s’exprimer sur son réseau social : « si vous êtes un journaliste qui souhaite une plus grande liberté d’expression et des revenus plus élevés, alors publiez directement sur cette plateforme [X] ! ». En fin de compte, même si le combat entre Mark Zuckerberg et Elon Musk dans une cage de MMA n’aura sans doute pas lieu, il devrait prendre place au travers d’échanges interposés sur les réseaux sociaux.