Et si votre partenaire de demain était une intelligence artificielle ? C’est en tout cas ce que propose Andreessen Horowitz, un fonds américain de capital risque. L’idée étant, pour l’instant, de personnaliser un chatbot pour qu’il réponde à nos attentes. Vous en avez plus qu’assez de votre partenaire et de ses défauts ? Alors créez le vôtre ! Blague à part, c’est plus ou moins ce que propose le fonds américain de capital risque, Andreessen Horowitz. La société, aussi connue sous le numéronyme a16z, vient en effet de mettre un didacticiel sur GitHub. Lequel explique aux internautes comment se créer un compagnon IA personnalisable. « Vous pouvez modeler votre compagnon selon vos désirs et lui attribuer l’historique de votre choix », indique le fonds américain. De quoi en faire rêver certains, en terrifier d’autres, et faire couler beaucoup d’encre. Partenaire particulier Sur le papier, ce type de chatbot peut avoir différents types d’utilisation. Bien évidemment, la première possibilité mentionnée par Andreessen Horowitz n’est autre que la confection d’un partenaire romantique. Ce qui n’a rien d’étonnant, étant donné les paramètres de personnalisation assez poussés du programme. Non-content de donner un passé à leur IA personnelle, les internautes peuvent également définir ses traits de personnalité. S’ils souhaitent un partenaire romantique, c’est possible. Une oreille attentive ? C’est entendu. Un brin colérique ? Pourquoi pas. En somme, faites votre Sims. À noter qu’il est tout à fait possible de sélectionner des modèles de personnalité. On retrouve notamment un écrivain un peu « chic » du nom de Sebastian, ou même un Corgi de l’espace. Non, ce n’est toujours pas une blague. Des vertus thérapeutiques ? En marge de tout ceci, Andreessen Horowitz tient tout de même à souligner les potentielles vertus thérapeutiques de son chatbot. Dans un long post publié sur son site, la société affirme que « les chatbots d’IA d’aujourd’hui sont plus humains et empathiques que jamais. Ils sont capables d’analyser les saisies de texte et d’utiliser le traitement du langage naturel pour identifier les signaux émotionnels et réagir en conséquence ». Pour appuyer son propos, le fonds de capital risque précise même que les chatbots, contrairement aux humains, ne nous jugent pas et ne se permettent pas de parler dans notre dos. C’est assez vrai et, de ce point de vue là, il est tout naturel que certains préfèrent se tourner vers ce type d’interactions. Ceci étant dit, il convient de rappeler que l’IA est encore très loin de pouvoir remplacer un véritable thérapeute. Et que son intervention fait parfois plus de mal que de bien.