Oppo et OnePlus remportent leur bras de fer en justice contre Nokia

Alors qu’Oppo et OnePlus avaient déjà quitté l’Allemagne et que leur avenir en Europe était compromis, il semblerait finalement que la double marque chinoise ait un peu plus d’avenir sur le vieux continent que ce que l’on pensait auparavant.

Cela fait à peu près un an qu’Oppo et OnePlus sont engagées dans un combat contre l’ancien géant de la téléphonie mobile, Nokia.

En effet, le constructeur finlandais accuse les deux marques chinoises « jumelles » d’avoir utilisé des brevets qui appartenaient à Nokia. Le tout sans avoir préalablement demandé l’accord de la compagnie, et sans lui verser un seul centime.

En 2022, un tribunal allemand avait donné raison à la firme finlandaise. Oppo et OnePlus ont alors tout simplement décidé de quitter le territoire du pays. Mais cela ne s’est pas arrêté là, car les deux marques sont en bras de fer juridiques dans de nombreux pays. Parmi ceux-ci, la France, où Oppo et OnePlus avaient arrêté leurs activités.

Mais il semble finalement que, dans le cas de l’Hexagone, les deux marques ont encore un avenir devant elles. En effet, la société Yang Technology, propriétaire de celles-ci, vient d’obtenir une victoire décisive contre Nokia, comme l’explique Frandroid.

La décision des tribunaux français est en effet en contradiction totale avec celle de la justice allemande. C’est cette fois-ci Nokia qui est condamné à verser des dédommagements à l’entreprise chinoise. Quant aux brevets de l’entreprise finlandaise, ils sont jugés comme étant « sans nouveauté », ce qui équivaut à leur supprimer toute valeur.

Cette décision de justice pourrait bien avoir des conséquences imprévues. En effet, certains, comme le site FOSSPatents, mettent en doute l’impartialité des juges allemands, et supposent qu’il existe un biais systématique de la justice germanique à l’encontre des entreprises chinoises.

Le brevet revendiqué par Nokia sur lequel a été jugé l’affaire en Allemagne est ainsi décrit comme trop général et invalide. Selon lui, en effet, le brevet en question porte uniquement sur le fait de ne pas demander à un réseau WiFi si celui-ci est disponible si l’appareil sait à l’avance que ce sera le cas. Des termes bien trop vagues et généraux pour justifier un brevet selon l’auteur du site, Florian Müller.

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