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Plus de la moitié des utilisateurs de Tinder sont en couple ou mariés

Étant donné la nature des applications de rencontre, on pourrait s’attendre à ce que la majorité des utilisateurs soient des célibataires à la recherche d’un partenaire. Pourtant, une étude révèle une réalité bien différente…

Selon une étude réalisée à partir d’un échantillon de 1.387 utilisateurs de Tinder, et qui visait à évaluer la satisfaction de ceux-ci, 65,3 % des usagers de l’application seraient en couple, voire mariés. Une réalité étonnante, et qui nuirait beaucoup à l’expérience des consommateurs.

Une majorité d’utilisateurs dont la plupart n’ont par ailleurs nullement l’intention de faire des rencontres extraconjugales, mais utilisent surtout la plateforme pour se sociabiliser et prendre confiance en eux.

Mais cette réalité a de quoi déranger, car elle nuit à la satisfaction des utilisateurs, et ce aussi bien pour ceux qui veulent faire de véritables rencontres hors-ligne que pour ceux qui veulent simplement sociabiliser, avec tout de même une petite différence.

Ainsi, l’étude note que la satisfaction moyenne des utilisateurs de l’app était de 2,39 sur 4, mais que la satisfaction en ce qui concerne les rendez-vous dans la vraie vie obtenus sur Tinder était quant à elle de 3,05 sur 4. Une différence qui s’explique ainsi car ceux qui passent le pas vers le « date » hors-ligne sont le plus souvent ceux qui cherchent à utiliser l’application dans son but « initial » d’app de rencontre.

Ce sont les participants de l’étude qui utilisaient l’application sans vouloir faire de rencontres qui avaient les plus mauvais taux de satisfaction. C’est particulièrement vrai si le but était de surmonter des difficultés personnelles, une utilisation pour laquelle Tinder n’est apparemment pas très adaptée. L’étude rappelle ainsi qu’il est préférable, dans ce genre de situation, de faire appel à un spécialiste que de s’en remettre aux applis de rencontre.

Mais, comme le rappelle l’équipe de l’étude, les utilisateurs désirant faire de vraies rencontres dans la vraie vie sont eux aussi désavantagés par ce que le co-auteur de l’étude, Germano Vera Cruz, qualifie de « jeu de dissimulation ».

En ce qui concerne le point de vue Tinder sur la situation, les représentants du service de rencontre en ligne ont réagi à l’étude sur NBC News, en affirmant que 40 % des utilisateurs de l’application recherchaient une relation à long terme, et 13 %, des connexions de courte durée.

Ce qui ne contredit pas franchement les résultats de l’étude, et semble aller dans le sens d’une incompatibilité d’intention d’usage de la part des consommateurs, même si le porte-parole interrogé a mis en avant le fait qu’il est possible de signaler ses objectifs aux autres utilisateurs de l’application.

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