Dans le plat pays, une attaque par SMS a fait de nombreuses victimes. Ce mardi 14 juin, le parquet fédéral a requis des peines d’au moins trois ans de prison contre les trois personnes devant la cour d’appel de Liège. Le trio est accusé d’avoir organisé une arnaque aux SMS de grande ampleur. Un lien, une attaque Le smishing est une technique d’attaque informatique dans laquelle un attaquant envoie un SMS convaincant qui a pour objectif d’inciter les victimes à cliquer sur un lien. Ce qui permettra à l’attaquant d’accéder à des données privées ou à télécharger des programmes malveillants sur le smartphone cible. Mais ce n’est pas tout. Un clic de la victime peut aussi offrir un accès au répertoire du téléphone. Ainsi, l’attaquant pourra envoyer des SMS frauduleux aux contacts de la victime. L’affaire abordée dans cet article concerne donc une attaque de smishing, qui aurait rapporté, selon le ministère public, 250.000 euros à l’un des prévenus. En tout, les trois compères auraient dérobé plus de deux millions d’euros à plus de 160 liégeois. Un réseau international Plusieurs médias, tels que 7sur7.be, rapportent que le parquet fédéral a requis une peine supérieure à trois ans de prison, sans sursis contre l’un des accusés. L’enquête aurait permis d’arrêter un homme décrit comme “un génie informatique”, faisant partie d’un réseau international dirigé depuis le Maroc. Ce dernier se chargeait de recruter et de trouver des cartes SIM nécessaires à l’opération. L’ensemble des chefs d’accusation sont la fraude, le faux et l’usage de faux et l’organisation criminelle. La cour d’appel de Liège avait prévu un examen du dossier le 14 juin et l’arrêt devrait avoir lieu le 30 juin.