La Dot Pad serait la nouvelle Rolls Royce des tablettes dédiées aux personnes malvoyantes ou aveugles. Le braille est un système d’écriture utilisé par les personnes souffrant de déficiences visuelles. En 2022, la technologie de la plupart des appareils électroniques n’est pas adaptée à ce language. Et le degré d’innovation reste quasiment nul. Ainsi, alors que les exigences en matière d’informations graphiques sont de plus en plus élevées, le secteur peine à se développer et à s’adapter pour les personnes malvoyantes. Pour agir contre cette discrimination invisible, Dot, une start-up coréenne a créé une tablette intelligente capable de générer et d’afficher du texte en braille. Pour la petite histoire, Kwang Sung et Eric Ju Yoon Kim ont eu l’idée de créer cette société suite au constat du manque d’options technologique pour l’apprentissage et la lecture des personnes malvoyantes. Et ce, malgré les nombreuses autres avancées en matière d’informatique et d’interfaces. 300 glyphes proposés Le Dot Pad est composé de 2 400 broches. Toutes sont disposées selon une grille semblable à des pixels et sont capables de se rétracter. Ainsi, elles sont capables de former des lettres ou des images identifiables par une personne malvoyante. La tablette dispose de 300 glyphes de brailles à afficher. À savoir que le système est compatible avec l’écosystème de lecture d’écran VoiceOver d’Apple. Ainsi, l’utilisateur peut afficher des textes, des images ou encore des graphiques depuis son téléphone. Autre plus, une API destinée à iOS 15.2 offre la possibilité d’inclure le DotPad dans n’importe quelle application iOS. Combler un manque et un retard Le Dot Pad n’est pas le premier afficheur braille numérique. Seulement, les dispositifs précédents sont limités en termes de quantité et en capacité. Ainsi, en général, les personnes malvoyantes ne peuvent pas accéder à des informations graphiques de manière numérique. Autre défaut, la plupart de ces appareils ne sont pas conçus pour les enfants et l’apprentissage. Ainsi, dans le secteur de l’apprentissage par voies numériques, les enfants souffrant de déficiences visuelles sont systématiquement désavantagés.