On a joué à Starlink, le nouveau titre d’Ubisoft

La Gamescom de Cologne était l’occasion de s’essayer sur la Nintendo Switch à Starlink : Battle for Atlas, le jeu d’exploration spatiale d’Ubisoft mettant en avant toute une série de figurines à collectionner.

Dans Starlink, sept planètes aux environnements variés seront à explorer au sein du système Atlas, qui possède plusieurs ressources énergétiques dont la très prisée Electrum. Mais des pirates de l’espace menés par le maléfique Grax veulent prendre le contrôle de la galaxie et de ses richesses. C’est alors que le joueur rejoint la résistance en ayant pris le soin de préparer son vaisseau « physique » avant de se lancer dans l’aventure virtuelle.

Starlink Battle for Atlas

Starlink, la combinaison parfaite entre jeu vidéo et jouet en plastique ?

Quelque part entre Skylanders et Starfox, Starlink a en effet la particularité d’user de jouets à assembler et à appliquer sur la manette qui apparaissent ensuite directement dans le jeu. On place d’abord son pilote, un vaisseau et enfin des armes qui viennent se placer directement sur l’engin. La finition de ces jouets est soignée, ce qui ravira les collectionneurs, et les combinaisons semblent variées, promettant des possibilités multiples aux joueurs (missiles, tirs de glace, de feu, etc).

Ainsi prêt, on pénètre dans l’atmosphère des différentes planètes dans le but d’éradiquer l’ennemi présent. Dans la mission jouée, on devait détruire des générateurs pour faire baisser la garde d’un boss. Une fois celui-ci exterminé, on changeait d’environnement pour faire face à un autre boss entouré de robots. A chaque fois, il fallait viser des points sensibles pour parvenir à affaiblir l’ennemi. Les lieux visités nous ont semblé un peu déserts et les mécaniques très répétitives. Même si des missions secondaires seront de la partie, on craint que le gros morceau du titre consiste à trouver et éliminer des ennemis et boss à la chaîne.

Starlink Arwing

Un gameplay alourdi

Sur la Nintendo Switch qui faisait tourner cette démo, les graphismes et textures étaient très moyens, nous évoquant plus un rendu digne de la Wii U, voire de la Wii. Beaucoup d’aliasing était aussi visible. Des défauts qui seraient apparemment moindres sur PS4 et Xbox One.

En outre, la prise en main nous est apparue délicate avec, d’une part, une manette alourdie par la présence du vaisseau-jouet et, d’autre part, l’absence de lock. Ce n’était franchement pas aisé de diriger son vaisseau tout en ajustant la caméra et en visant ses ennemis. Pour le reste, l’ambiance sonore est très immersive, nous plongeant sans mal dans une “guerre des étoiles” aux multiples effets de tirs et d’explosion.

Nul doute que les plus jeunes et les collectionneurs craqueront pour les divers vaisseaux détaillés de Starlink : Battle for Atlas. Quant aux joueurs les plus exigeants, ils devront attendre la version finale pour constater si la maniabilité et les mécanismes, de prime abord limités, seront à même de les satisfaire. Si le titre fait suffisamment preuve de variété, pourquoi pas, sinon il risquera de vite lasser.

Starlink starter pack Starfox

Starlink : Battle for Atlas sortira le 16 octobre sur PS4, Xbox One et Switch, cette dernière ayant droit en exclusivité au pack comprenant le pilote Fox McCloud et son célèbre vaisseau Arwing.

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