La 5G ne sera peut-être bientôt plus un simple rêve. Huawei a clairement marqué son intention d’être le pionnier dans ce domaine. Le PDG par intérim de la société chinoise a annoncé la mise au point des premières puces 5G d’ici mars 2019. Les premiers smartphones capables de les accueillir débarqueraient un peu plus tard, en juin 2019. Crédits : NewEurope Plus que jamais au devant de la scène de la téléphonie mobile, Huawei franchit un pas de plus en avant vers les réseaux 5G. Eric Xu a présenté les intentions de la société qu’il dirige : les premières solutions commerciales pour des puces 5G dès mars prochain. Le PDG chinois a expliqué que les derniers problèmes liés à la faible latence et à la connectivité réseau devraient être résolus d’ici la fin de l’année, ce qui devrait donner un coup de boost au développement des puces. La première puce haut de gamme qui devrait accueillir le support 5G est la Kirin 1020, deux fois plus puissante que sa soeur la Kirin 970, que l’on retrouve dans les P20 et P20 Pro. Cette nouvelle puce surpuissante est attendue à l’intérieur du Mate 30. Il y a donc fort à parier que ce téléphone milieu de gamme soit le tout premier smartphone 5G à débarquer sur le marché en juin 2019. Le calendrier est trop serré pour voir le support intégré à la lignée haut de gamme, le Huawei P30. Où en est le réseau ? Si le compte à rebours est lancé pour les smartphones 5G, il n’en est pas de même pour le réseau. Une dizaine de pays européens ont annoncé leur intention de déployer la 5G sur leur territoire. Malheureusement, la Belgique est à la traîne, la Commission européenne ayant demandé à chaque pays d’avoir sa ville porte-drapeau pour la 5G et aucune ville belge n’étant encore dans les starting blocks. Ça n’a toutefois pas empêché l’équipementier suédois Ericsonn de réaliser le premier test de réseau 5G à Hasselt en janvier dernier. Après un autre test réussi de la part de Proximus en avril à Louvain, l’opérateur a annoncé son intention de tester ce réseau – 100 fois plus rapide et plus stable que la 4G – à Bruxelles mais les tests sont au point mort. La raison ? Des normes d’émission trop strictes, les plus strictes d’Europe même. D’autres villes, comme Anvers ou Liège profiteront peut-être de l’occasion pour devenir les pionniers belges du réseau.