Vecteurs de pensées, les réseaux sociaux sont un outil formidable pour toute personne qui veut s’y exprimer. Mais le revers de la médaille, c’est l’émergence des extrémistes, qui trouvent toujours un nouveau réseau pour les accueillir. Les réseaux sociaux ont permis à de nombreuses personnes qui n’osaient auparavant pas s’exprimer de trouver une tribune; à celles qui osaient déjà de se faire entendre par le plus grand nombre; et à ceux qui craignaient d’être seuls de trouver des gens qui partagent leur opinion, quels que soient ces opinions. C’est ainsi que des opinions extrémistes ont pu se propager en toute impunité sur les réseaux. Cependant, certains d’entre eux ont mis un frein à cette propagande : des sociétés telles que Facebook, Twitter et Youtube ont mis en place des systèmes capables de détecter les propos qui n’ont pas lieu d’être diffusés sur leur plateforme. Pas de quoi arrêter les Nazis et autres groupes racistes qui ont trouvé en Google + une nouvelle maison. Ce foyer ne les accueille pourtant pas à bras ouverts, un porte-parole de Google + a expliqué au journal britannique The Independant : “Nous avons des politiques claires contre le contenu violent ainsi que le contenu des organisations terroristes connues et quand nous constatons des violations, nous prenons des mesures rapides. Nous avons une équipe dédiée à garder le contenu violent et le discours haineux de nos platesformes, y compris Google+. Et même si nous reconnaissons que nous avons plus à faire, nous sommes déterminés à faire les choses correctement.” Ces mesures n’empêchent pas ces groupes d’opérer sur le réseau social de Google puisque des membres partageant des photos et des déclarations ouvertement racistes ont été observées, comme par exemple un internaute suivi par plus de 600 abonnés publiant des propos homophobes.