Les logiciels de rançon, principale menace sur Internet en 2016

On compte une attaque de ce type toutes les quarante secondes désormais.

Crédit Photo : D.R.
Crédit Photo : D.R.

Virus, bashing, revenge porn… le web n’a pas amené que des bonnes choses avec lui. L’apport de la technologie est indiscutable mais il n’est pas rare que certains s’en servent avec de sombres desseins. Et le moyen le plus prisé par les pirates est l’attaque sous la forme de rançongiciel. D’ailleurs, Kaspersky Lab, la société de cybersécurité, explique que nous sommes passés d’une attaque toutes les deux minutes en janvier à une toutes les 40 secondes en octobre. Précisons qu’il s’agit là d’une moyenne qui concerne les entreprises.

En effet, pour les utilisateurs individuels, les attaques ont lieu toutes les 10 secondes alors qu’auparavant, elles étaient espacées de 20 secondes.

Pour rappel, le procédé utilisé par ces personnes malveillantes est le suivant : la victime se retrouve avec un produit néfaste et celui-ci peut se propager via des courriers indésirables, des sites ou encore par des attaques de force brute. Certains criminels qui ne possèdent pas les aptitudes nécessaires pour créer l’un de ces rançongiciels vont jusqu’à payer des développeurs pour qu’ils leur en fournissent.

Le produit néfaste question entraînera ensuite une demande de rançon : l’utilisateur devra alors payer pour pouvoir à nouveau accéder à sa machine ou à certaines fonctionnalités bien précises. Par exemple, le ransomware “Petya” bloquait l’accès à tous les fichiers de l’utilisateur. Un autre, “Dcryptor”, chiffrait complètement le disque dur de l’utilisateur.

Qui plus est, on constate qu’une entreprise sur cinq a déjà été victime de cette pratique et l’enquête de Kaspersky Lab souligne également le fait qu’une société sur cinq de plus petite taille n’a jamais récupéré ses fichiers, et ce même après avoir payé la rançon en question.

Aussi, le secteur le plus touché est celui de l’enseignement mais Kaspersky indique qu’aucun domaine n’est épargné.

Précisons également qu’il s’avère que de nombreuses victimes payent la demande de rançon puisqu’elles n’ont pas accès à d’autres solutions.

Enfin, pour terminer sur une note positive, le rapport de Kaspersky Lab précise que plusieurs instances d’application des lois et des fournisseurs de sécurité se sont alliés en 2016 pour lutter contre ce phénomène.

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