L’entreprise Microsoft a subi une attaque qui serait à mettre au crédit de la Russie. © AFP Même les plus grandes sociétés technologiques ne sont pas à l’abri d’attaques de pirates comme vient de l’apprendre à ses dépens Microsoft. Ceux-ci ont utilisé une faille qui se trouvait dans le système d’exploitation Windows afin d’infiltrer des ordinateurs d’institutions politiques américaines. C’est le vice-président de Microsoft, à savoir Terry Myerson, qui l’annonce sur le blog officiel de la firme. La technique utilisée par les pirates est celle du phishing qui consiste à envoyer des emails en faisant passer ces derniers comme émanant d’une institution officielle. Le but ? Pousser le destinataire à cliquer sur un lien (ou une pièce jointe). A partir de cette procédure, les hackers ont donc installé des portes dérobées afin de s’introduire dans les machines touchées quand ils le désiraient. Selon l’entreprise, les cibles étaient des institutions diplomatiques, militaires ainsi que des agences gouvernementales. Terry Myerson va plus loin et indique que cette attaque semble avoir été commanditée par un Etat et l’ennemi tout désigné par l’entreprise n’est autre que la Russie. Cependant, à l’heure actuelle, il est complexe de tirer le vrai du faux. En effet, le contexte de la campagne présidentielle qui voit la candidate démocrate, Hilary Clinton, mettre les révélations de Wikileaks sur le dos de Moscou fait débat. D’un côté, la Russie dément formellement et de l’autre, le camp Clinton affirme que le Kremlin est à l’origine de toutes ces fuites de documents. Quoi qu’il en soit, le vice-président de Microsoft précise que les utilisateurs de Windows 10 devraient être protégés. Et l’entreprise travaille en ce moment sur des patchs de sécurité qui devraient être disponibles dès le 8 novembre.