Selon le magazine Forbes, Twitter serait sur le point d’être racheté par un géant de l’industrie high-tech. Plusieurs offres devraient être déposées dans le courant de la semaine. Crédit photo : AFP En difficulté depuis quelques années déjà, le réseau social Twitter serait sur le point d’être avalé par une multinationale. Quatre acheteurs principaux seraient en lice. Selon le magazine Forbes, Salesforce.com serait le premier à faire une proposition formelle au réseau social cette semaine. Le site internet, qui avait déjà tenté de racheter Linkedin il y a quelques mois, voit dans le réseau social un “diamant brut” au potentiel énorme. Son CEO, Marc Benioff, souhaiterait monétiser l’audience de la plate-forme de microblogging en misant sur l’e-commerce et la publicité. Disney serait le second enchérisseur. L’entreprise, qui développe son activité numérique, aurait déjà engagé un spécialiste pour tenter de négocier l’acquisition de Twitter, et serait prêt à faire grimper les enchères sur le rachat du réseau social. Google et Microsoft s’intéressaient également au potentiel de Twitter. Google d’un côté, souhaiterait compléter son offre de services en mettant la main sur un réseau comptant plus de 300 millions d’utilisateurs actifs. Si la multinationale a déjà son propre réseau social, Google + souffre d’un gros problème de popularité. Microsoft, de son côté, a déjà fait l’acquisition de LinkedIn il y a quelques mois, et pourrait enchaîner avec une seconde acquisition. Par ailleurs, Bloomberg rapporte qu’une partie de la direction de Twitter serait décidée à revendre l’entreprise. Toutefois, son CEO, Jack Dorsey, serait toujours opposé à cette idée. La direction se serait donc engagée dans des négociations en interne avec son CEO, avant d’évaluer les offres de potentiels repreneurs, mais les choses pourraient malgré tout aller très vite selon Forbes, qui rappelle les difficultés financières rencontrées par l’entreprise. En mai dernier, l’action de l’entreprise avait atteint son plus bas score historique, avec une valeur de 13,4$ par action. L’action avait bondi de 21% le 23 septembre, lors de l’apparition des premières rumeurs de rachat.