Suite à l’explosion de plusieurs batteries dans son nouveau Galaxy Note 7, Samsung doit à la fois gérer la crise dans les pays où le smartphone a déjà été commercialisé, mais également préparer au mieux son lancement retardé dans d’autres dont la Belgique. Sorti depuis le 19 août en Asie, en Australie ou encore aux États-Unis, le Samsung Galaxy Note 7 a vu son lancement en Europe, le 2 septembre, suspendu après plusieurs cas de batteries ayant pris feu en phase de charge. Ce problème, lié à une surchauffe de la batterie lithium-ion du Galaxy Note 7, aurait été la cause d’une trentaine d’incendies plus ou moins spectaculaires. Il s’agit d’une épreuve pour Samsung qui voit là un coup d’arrêt au lancement de sa nouvelle phablette haut de gamme arborant un écran Super AMOLED de 5,7 pouces aux bords incurvés. Après avoir appelé à cesser d’utiliser le Galaxy Note 7, Samsung doit bientôt mettre en place un service en ligne où les possesseurs du smartphone pourront vérifier si le type et numéro de série de leur batterie correspond à celles présentant un risque. L’étape suivante va être la mise en place d’un vaste programme d’échange. En France, seuls les consommateurs ayant précommandé et déjà reçu la phablette seront invités à prendre contact avec le service client du constructeur, exclusivement par téléphone. Sale mois décidément pour Samsung qui, en plus du préjudice en termes d’image, doit faire face à une forte chute de sa valorisation boursière et à l’arrivée sur le marché de l’iPhone 7s, un concurrent de poids pour le Galaxy Note 7. En tout état de cause, le smartphone ne devrait pas être disponible en France avant, au mieux, la fin septembre 2016. Le Samsung Galaxy Note 7 est annoncé à 859 euros pour une capacité de mémoire (extensible) de 64Go. Plus de 2 millions d’appareils auraient trouvé preneur avant que l’affaire n’explose. AFP