Depuis le 15 juillet, les internautes peuvent partager des photos de l’Atomium et de plusieurs autres monuments belges sur les réseaux sociaux, sans craindre de poursuites judiciaires de la part des ayants droit. Jusqu’à présent, les images de l’Atomium étaient automatiquement censurées sur Wikipedia. Jusqu’à présent, les vacanciers qui photographiaient l’Atomium ainsi que plusieurs autres bâtiments et monuments protégés par un droit à l’image comme les créations de Victor Horta s’exposaient à de sévères poursuites judiciaires et d’éventuelles amendes. Dans la pratique toutefois, très peu de contrevenants étaient poursuivis. La vaste majorité des touristes qui photographiaient l’Atomium ignoraient également l’existence même de cette législation. La modification de la législation permet à n’importe quel internaute de partager des clichés de n’importe quel bâtiment ou monument sans devoir se soucier des droits d’auteur. « La notion de copyright est par nature complexe » explique Wikimedia dans un communiqué. « Cette législation n’était non seulement pas en phase avec la réalité mais contribuait aussi à la mauvaise image des droits d’auteur. » Outre la Belgique, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Allemagne avaient déjà adopté cette notion de « liberté de panorama ». En France, la Tour Eiffel fait partie des monuments célèbres qui font toujours l’objet d’un droit à l’image, mais uniquement lorsqu’elle est éclairée, une fois la nuit tombée. Passée au Parlement Fédéral le 16 juin prochain, la nouvelle législation est officiellement appliquée depuis le 15 juillet 2016.