Le passage au statut de “mise à jour recommandée” de Windows 10 a déjà fait couler beaucoup d’encre. Pour Microsoft cependant, le consommateur reste libre de choisir s’il souhaite ou non mettre à jour son système. Crédit photo : AFP Depuis ce matin, les médias spécialisés, journaux et magazines tirent à boulets rouges sur Microsoft pour avoir changé le statut de Windows 10, qui était jusqu’à présent une mise à jour optionnelle et est devenu aujourd’hui une mise à jour recommandée. De prime abord, pas de quoi s’alarmer, sauf que certains échos évoquent une mise à jour forcée du système sur les PC sous Windows 7 et Windows 8. Si l’information n’est pas totalement incorrecte, elle serait néanmoins fortement déformée. “Si les utilisateurs n’ont pas réservé un upgrade, ils ne recevront rien de plus que le pop-up actuel” affirme la division belge du groupe informatique. De ce fait, la mise à jour ne s’installera automatiquement que si l’utilisateur avait réservé son upgrade par le passé. Ceux qui ont toujours refusé la mise à jour ne se verront donc pas imposer Windows 10. Ceux qui avaient réservé l’upgrade depuis longtemps et repoussé à de multiples reprises son installation seraient donc les seuls concernés. Mais là aussi, Microsoft reste prudent. “Réserver signifie que l’utilisateur a cliqué sur le pop-up et est passé par le processus de réservation pour obtenir la mise à jour” explique Vincent Joris, de Microsoft Belgique. Mais alors, d’où peut bien venir cette rumeur folle d’une installation forcée sur tous les ordinateurs sous Windows 7 et Windows 8? Vu la difficulté à tester le système de mise à jour de notre côté, nous ne pouvons émettre que des suggestions. Il semble à priori fort probable que la rumeur soit partie de quelques utilisateurs qui avaient commandé la mise à jour et qui auraient constaté l’installation de Windows 10 sans leur aval ces dernières 24 heures. En théorie, ces utilisateurs ont marqué leur intérêt pour Windows 10 dès le départ, ou au cours des derniers mois, mais ont très bien pu changer d’avis depuis, ou oublié qu’ils avaient commandé leur upgrade. Dans tous les cas, il existe toujours un droit de rétractation qui permet à l’utilisateur de revenir à l’ancienne version de Windows dans les 31 jours suivant l’installation de Windows 10. Microsoft se défend en tout cas d’avoir trompé les utilisateurs en rappelant avoir annoncé que Windows 10 deviendrait une mise à jour recommandée dès le mois d’octobre dernier. Selon la firme de Redmond, ce changement de statut vise à simplifier la vie des utilisateurs qui tardent à faire la mise à jour. “Nous sommes engagés à rendre la mise à jour vers Windows 10 plus facile pour nos clients utilisant des machines sous Windows 7 et Windows 8.1” explique la branche américaine du groupe informatique.