Pourtant habitué aux interviews, Sean Rad, le CEO de Tinder a réalisé quelques sorties de pistes qui pourraient lui coûter très cher à la veille de l’entrée en bourse de la société mère de Tinder, Match. Crédit photo : Tommaso Boddi / Getty Images Lors d’une interview accordée au London Evening Standard, Sean Rad, le CEO de Tinder s’est ridiculisé publiquement en évoquant son passé de séducteur et en tenant des propos sexistes qui ont poussé la chargée de Relations Publiques de Tinder à interrompre l’interview à plusieurs reprises. Visiblement trop confiant durant l’interview, Sean Rad n’a pas hésité à évoquer son passé de séducteur en précisant qu’il n’avait eu qu’une vingtaine de compagnes, qu’il utilisait régulièrement Tinder pour trouver de nouvelles conquêtes et qu’il avait déjà passé une nuit avec des filles “que ses amis considéraient moches”. Rad l’affirme, il est attiré par les femmes qui présentent un “challenge intellectuel”. “Apparemment, il y a un terme pour ça, pour les gens qui sont attirés par les trucs intellectuels”, explique le CEO de Tinder. “Quel est le mot encore? Sodomie?” Sans surprise, la chargée de Relations Publiques intervient alors un première fois, et Rad demande alors des explications sur la définition de “sodomie”, avant de s’excuser. “Quoi? Non pas ça, ce n’est définitivement pas mon style!” Quelques minutes plus tard, Rad réalise une seconde sortie de piste en évoquant la journaliste Nancy Jo Sales de Vanity Fair, qui l’avait descendu dans un article publié quelques mois plus tôt. Selon lui, la plupart des journalistes se moquent de dire la vérité, et “il y a quelque chose au sujet de Nancy Jo Sales, comme individu, qui vous fait penser différemment.” A la limite des propos sexistes, Sean Rad affirme que les histoires d’un soir sont devenus beaucoup plus populaires à cause des féministes qui sont désormais des femmes indépendantes et épanouies. Dans la suite de l’interview, le CEO de Tinder se vante du succès de Tinder, qui serait allé jusqu’à “influencer le nombre de divorces aux Etats-Unis” et “redéfinirait la romance”. Interrompu à plusieurs reprises durant l’interview, le CEO de Tinder semblait pourtant bien conscient que la société mère de Tinder, le groupe Match, ferait son entrée en bourse ce jeudi. Un “fiasco” médiatique qui restera sans doute gravé dans les esprits de nombreux jeunes PDG. Lire l’interview complète : http://www.standard.co.uk/lifestyle/london-life/tinder-im-an-addict-says-hookup-apps-cocreator-and-ceo-sean-rad-a3117181.html