Google confirme une collaboration accrue dans le développement de ses deux systèmes d’exploitation mais insiste avant tout sur le caractère pérenne de Chrome OS. Le Chrome Launcher 2.0 Dans un bref communiqué, le géant américain souligne, afin de faire taire les rumeurs d’un éventuel mélange avec Android, que « pendant que nous travaillons sur des options d’assemblage du meilleur des deux mondes, il n’existe pas de plan pour abandonner Chrome OS ». Aux États-Unis, il est vrai que la solution est largement adoptée par l’univers scolaire. Chaque jour ouvrable, plus de 30.000 appareils compatibles sont activés. L’extension « Share to classroom » qui permet au professeur d’envoyer une page web à l’ensemble de la classe est déjà installée sur deux millions de comptes alors qu’elle n’a été lancée qu’en septembre. Des entreprises comme Starbucks et Netflix utilisent les Chromebooks pour leur aisance d’utilisation et la possibilité de gérer en grand parc de dispositifs en quelques clics. Le prix des ordinateurs entre également en compte. Actuellement, le montant de départ tourne autour des 150 euros pour un objet parfaitement fonctionnel en bureautique et sur le web. De nouveaux formats sont, par ailleurs, en cours de commercialisation. Le Chromebit d’Asus en est la parfaite illustration. Il s’agit d’une clé HDMI à insérer dans n’importe quel écran pour lui conférer les fonctions d’un ordinateur. Mieux, Hiroshi Lockheimer, à la tête du développement des systèmes d’exploitation chez Google, donne quelques détails sur le futur. Outre le support des mises à jour logicielles pendant une période de cinq après après le lancement commercial d’un appareil, le lecteur multimédia va bientôt évoluer tandis que l’interface générale de la plateforme sera totalement conforme aux normes Material Design dans quelques semaines.