Reprenant le principe d’Über, Ohlala est une application qui permet à qui le souhaite d’arrondir ses fins de mois en se prostituant. Après Peppr, une application qui permet de trouver une prostituée en fonction de sa géolocalisation, la femme d’affaires allemande Victoria Poppenreiter revient à la charge avec une nouvelle application s’inspirant de l’économie 2.0. “Ohlala”, c’est son nom, reprend dans les grandes lignes le concept d’Über, en l’appliquant au domaine de la prostitution. Le service se propose en effet de mettre en relation des clients avec des prestataires de services à travers une interface épurée. La “première app de rencontres payantes” ne permettra pas uniquement aux professionnelles de trouver de nouveaux clients mais suscitera également des vocations, puisque Victoria Poppenreiter a pour vision un service qui permettra à n’importe qui d’arrondir ses fins de mois en monnayant une relation sexuelle. Selon la femme d’affaires, les utilisateurs et utilisatrices du service ne seront tenus à aucune obligation, pourront choisir leurs tarifs, accepter et décliner les demandes des clients sur base de leurs profils et des feedbacks des autres professionnels, et surtout pouvoir négocier la relation avant même de voir leurs clients, grâce à un chat. “L’idée est de laisser le choix aux femmes de monnayer leurs charmes tout en éliminant les intermédiaires potentiels, les obligations d’agenda et tous les autres risques et contraintes avec lesquels une Escort doit compter“, explique Victoria Poppenreiter. Reste que si cette nouvelle application devrait ouvrir de nouvelles possibilités aux personnes éprouvant des problèmes d’ordre financier, nombreuses sont encore les questions auxquelles la femme d’affaires devra répondre. Car si aux yeux de la justice la prostitution est entièrement légale, la justice allemande ne tolère pas l’incitation à la prostitution. Le fait que la startup à l’origine du projet ne prenne aucune commission sur les relations tarifées pourrait néanmoins éviter à la femme d’affaires des ennuis. “C’est un choix éthique, mais aussi une question de responsabilité pénale”, souligne-t-elle. Annoncé juste à temps pour l’IFA – la foire annuelle des nouvelles technologies de Berlin -, le service devrait être disponible dans un premier temps en Allemagne avant d’arriver sur d’autres marchés où la prostitution est considérée comme légale.