La procédure d’achat est entrée dans sa phase finale. Le géant chinois tente de rassurer sur le futur des smartphones américains sans véritablement convaincre. Annoncée en janvier, l’acquisition de Motorola, à l’époque dans les mains de Google, par Lenovo pour un montant légèrement inférieur à trois milliards de dollars est effective. Dans un bref communiqué, les deux marques assurent que la continuité de la philosophie mobile initiée par le Moto X et poursuivie par les Moto G et E n’est pas immédiatement menacée. Les mises à jour Android seront toujours très rapidement appliquées. Cependant, peu de technophiles américains sont dupes car il existe un précédent de taille: l’achat de la division informatique personnelle d’IBM en 2005, une marque qui a depuis disparu des rayons. Lenovo estime que Motorola est un nom qui permettra de fournir plus aisément des produits sur les marchés occidentaux, ce qui laisse certainement peu de place à l’innovation à Chicago. L’exemple de l’européen Medion, tombé également dans l’escarcelle chinoise, n’est pas de nature à rassurer.