Afin d’effectuer un retour tonitruant parmi les professionnels, l’entreprise canadienne a démontré les atouts de son nouveau smartphone lors d’une conférence à Toronto. John Chen, patron de BlackBerry, dévoile le Passport. Le BlackBerry Passport est un téléphone étrange: il dispose d’un grand écran carré de 4,5 pouces induisant un format de boîtier particulier, intenable à une seule main. Toutefois, cet espace facilite grandement l’édition et la consultation de contenus écrits. D’autant plus que l’engin est pourvu d’un clavier complet et tactile, ce qui signifie que les touches, dans leur ensemble, fonctionnent comme une souris. Un balayage des doigts dans une direction précise modifie l’interface et exécute des fonctions comme la suppression de mots, l’apparition de touches complémentaires ou la sélection des suggestions prédictives. En France et en Allemagne, le prix conseillé est de 649 euros. La Belgique figure dans la trentaine de pays qui bénéficieront d’un lancement commercial avant la fin de l’année. Sur cette gamme, BlackBerry promet une batterie très confortable et la mise à jour de la plateforme vers la version 10.3, celle qui est pourvue des applications hébergées sous l’Amazon App Store ainsi que du nouvel assistant professionnel. La fonction Blend, elle, permet d’accéder au contenu sécurisé (mails, messages BBM, documents) sur un ordinateur ou une tablette iOS ou Android. Malgré des innovations indéniables et la mise au point d’un concept intrigant, il reste complexe de croire à la renaissance du géant canadien, comme le souhaite pourtant John Chen, patron de l’entreprise. Lors de son introduction, il a assuré que « les canadiens rêvent des grands retours ». L’objectif serait donc avant tout de reconquérir le marché domestique avant de briller sur d’autres territoires.