Le spécialiste de la sûreté informatique a été contraint de préciser l’origine du danger provoqué par les faux logiciels menaçant les données des utilisateurs. Un exemple de faux antivirus sous Android Les fournisseurs d’applications de sécurité sous Android poursuivent leur entêtement à publier des rapports toujours plus effrayants sur le manque de protection de la plateforme. Cette fois, Trend souhaitait souligner la présence accrue d’applications recomposées et proposées sous forme de leurre. L’exemple le plus frappant vient certainement des services bancaires qui cachent, en réalité, des pirates assoiffés de paramètres permettant de vider les comptes de la victime. Le journaliste Jack Wallen, du magazine spécialisé Tech Republic, a tenté de retrouver ces logiciels falsifiés afin de vérifier l’information, sans succès. Son article, remettant en doute la rapport en question, a poussé Trend à apporter un éclaircissement de taille: les virus circulent en dehors du kiosque Google Play. Les utilisateurs doivent non seulement se confronter aux paquets concernés en surfant sur des sites douteux, les télécharger et les placer dans le bon dossier du smartphone mais également franchir plusieurs avertissements et désactiver une option pour installer le malware. Une procédure qui relativise très sérieusement le danger présenté. Toutefois, le Play Store est très loin d’être dénué de défauts. La quantité phénoménale de faux logiciels, notamment dans la catégorie ludique, reste impressionnante mais n’apporte, dans ce cas, aucun danger. Les mécanismes de détection de code malintentionné sont, pour l’instant, efficaces. La prudence reste de mise: il est conseillé de vérifier quelques éléments comme le nom de l’éditeur et les évaluations des utilisateurs. On en parle sur le forum