Le fabricant canadien accentue sa communication sur le Passport, le symbole de son innovation dont le socle est un écran de 1440 pixels carrés. L’appareil sera commercialisé avant la fin de l’année. La lecture est, certes, plus confortable. Alors que l’avenir de BlackBerry dans l’industrie des dispositifs mobiles suscite toujours l’inquiétude, le patron de l’entreprise emblématique, John Chen, avait dévoilé le 19 juin, lors d’un événement financier annuel, deux nouveaux smartphones susceptibles de naître lors de la prochaine année fiscale. Si le Classic s’inscrit dans la continuité de la série Q qui couple l’écran tactile avec un clavier complet, le Passport propose un concept plus intrigant puisque l’interface est parfaitement carrée. Plus large, l’appareil propose la lecture d’au moins 60 caractères par ligne alors que la concurrence se limite à, approximativement 40 caractères. Un clavier physique, épuré, accompagne également l’appareil. A l’époque, curiosité et enthousiasme se mêlaient aux commentaires sarcastiques des observateurs, doutant d’une éventuelle commercialisation. Depuis, plusieurs notes officielles ont été publiées sur le blog Inside BlackBerry à propos de l’ergonomie de l’engin. A plusieurs reprises, le fabricant souligne les métiers dans lesquels certaines tâches pourraient être accomplies plus confortablement avec un tel smartphone, notamment en ce qui concerne les applications de productivité. Cette fois, le fournisseur a compilé les commentaires positifs des lecteurs des magazines spécialisés. A la recherche des professionnels conquis par le Passport, BlackBerry en fait peut-être déjà un peu trop, laissant craindre que sa communication officielle ne cherche pas véritablement à convaincre les acquéreurs mais davantage ses propres équipes que la commercialisation d’un smartphone à écran carré peut conduire l’entreprise vers de nouveaux succès. Or, jusqu’à présent, en l’absence du moindre détail sur la commercialisation de ce téléphone, l’intérêt autour de l’initiative technologique ne risque pas de durer. Dans un segment industriel où tout se déroule à une vitesse effrénée, si BlackBerry ne parvient pas à placer l’objet dans les mains des early adopters avant la fin de l’année, un concurrent lancera certainement un modèle équivalent sous un Android officiel et son kiosque applicatif et de contenu pléthorique alors que le futur de la planète logicielle de la plateforme BlackBerry repose désormais sur l’App Store d’Amazon, bien moins fourni. On en parle sur le forum