D’après Jan Dawson, analyste chez Jackdaw Research, BlackBerry n’aurait aucune chance de revenir dans la course du mobile. Même en divisant ses coûts par deux et en rendant sa division logicielle rentable, l’ex-géant canadien du mobile ne parviendrait pas à éviter la faillite… © AFP D’après l’analyste vedette de Jackdaw Research, BlackBerry serait condamné à disparaître dans l’anonymat. L’ex-géant canadien du mobile n’aurait aucune chance de revenir dans une course déjà perdue d’avance. Pour expliquer son raisonnement, Jan Dawson apporte quelques précisions. Il explique tout d’abord que la reconversion de BlackBerry vers les services, avec notamment la messagerie BBM sur Android et iOS, ne parviendra jamais à effacer les pertes pharaoniques de la division hardware. Car si BBM pourrait devenir une entreprise rentable, il faudrait que l’entreprise adapte sa taille au produit, digne tout au mieux d’une startup. Au niveau des ventes hardware, le géant canadien serait condamné. “Même en réduisant de 50 % les dépenses ne serait pas suffisant” explique l’analyste, qui précise que le marché de niche dans lequel s’est engagé BlackBerry ne fera sans doute que se réduire au fil des mois. D’après lui, BlackBerry se doit de prendre des décisions drastiques. Supprimer 10% des effectifs chaque trimestre ne sera pas suffisant. Le géant canadien devra sans doute passer par une suppression massive de postes et par la vente de certains de ses brevets et actifs. “Je pense que c’est la raison pour laquelle Fairfax a tenté de privatiser BlackBerry” explique l’analyste. “C’est le genre de transition que vous ne voulez pas faire en public…” On en parle sur le forum.