Chine: excuses de Samsung, après les critiques de la télévision d’Etat

Le géant sud-coréen de l’électronique Samsung a présenté des excuses aux consommateurs chinois, après la diffusion d’une longue enquête de la télévision d’Etat dénonçant des défaillances de ses téléphones.

© AFP
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Prenant acte du reportage à charge de 30 minutes de la télévision centrale CCTV, Samsung a indiqué qu’il «accueillait volontiers» ces critiques, et reconnu des problèmes de ses modèles Galaxy S3 et Note2, susceptibles de voir leur système d’exploitation se figer.

«Nous nous excusons sincèrement auprès de nos consommateurs pour ces désagréments, qui résultent d’erreurs dans la gestion (de l’entreprise)», a expliqué le groupe, dans une déclaration mise en ligne tard mercredi sur son site chinois.

Samsung, marque de téléphones la plus populaire dans le pays (avec plus de 17% de parts de marché au début de l’année), a annoncé qu’il réparerait gratuitement les appareils concernés par ces défauts et qu’il rembourserait les clients ayant déjà payé pour de telles réparations.

Des téléphones neufs seront gratuitement offerts pour remplacer les appareils de nouveau en panne après avoir été réparés à deux reprises.

«Nous remercions avec sincérité nos clients pour leur soutien de longue date»,
a ajouté Samsung, dans son communiqué diffusé en chinois.

La contrition affichée par Samsung fait écho à la lettre d’excuses en mandarin du patron d’Apple Tom Cook diffusée au printemps dernier: la marque américaine était alors accusée d’une «arrogance sans pareille» par des médias d’Etat, qui dénonçaient son service après-vente en Chine.

Quelques jours avant son reportage contre Samsung, CCTV avait dénoncé les pratiques commerciales d’une autre firme étrangère, Starbucks, accusant la chaîne américaine de cafés de gonfler exagérément ses prix.

Le groupe avait rétorqué qu’en raison de coûts opérationnels et immobiliers variant d’un marché à l’autre et selon les taux de change, une comparaison entre la Chine et d’autres pays n’était «pas pertinente».

Plus récemment, plusieurs fabricants étrangers de laits infantiles et des firmes pharmaceutiques, que la presse avait également pointés pour leurs tarifs élevés, ont fait l’objet d’enquêtes de la part des autorités pour entente sur les prix ou corruption.

AFP

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