Le fabricant lance des GPS autonomes dotés de nouvelles fonctions. L’avantage face aux téléphones devient ténu. DR Serait-ce le dernier test d’un GPS autonome dans cette page multimédia? C’est possible. Il y a quelques années, TomTom s’offrait le luxe de vendre certains appareils de navigation plus de 500€. Ses concurrents, tel Garmin, étaient peu connus du grand public, et les smartphones n’entraient même pas en ligne de compte. Mi-2013, la situation est tout autre. Le modèle le plus haut de gamme (Go 600) de TomTom est vendu 250€, et la navigation, souvent gratuite, sur téléphone, s’est fortement démocratisée. Par curiosité, nous avons testé le modèle Go 500 de TomTom, en vente depuis quelques jours. Histoire de voir comment le fabricant néerlandais avait innové. Vendu 220€, ce modèle est équipé d’un écran d’une diagonale de 13 centimètres – le Go 600 dispose d’une diagonale de 15 centimètres, le Go 400 de 11 centimètres. Les premiers pas sont aisés. L’appareil se clipe sous le pare-brise via la ventouse de qualité fournie, et la prise du chargeur vient se ficher directement dans le support, sur lequel se pose le GPS. L’appareil s’allume en dix secondes. L’interface est très sobre, sans fioriture. Lorsqu’un point d’arrivée est inscrit, le calcul de l’itinéraire est rapide. Quand l’on se trompe de rue, il ne faut en général que deux secondes pour qu’un nouveau parcours soit proposé. Côté affichage, TomTom propose une sorte de 3D avec le dessin en relief des principaux bâtiments. Lors de notre test, réalisé à Lausanne, cela a plutôt bien fonctionné, et l’on a reconnu en effet des immeubles ou des édifices publics ayant des formes caractéristiques. C’est assez joli, mais en réalité inutile pour la navigation. Le dessin des bâtiments n’aide pas davantage à s’orienter. Mais la possibilité de zoomer sur l’écran tactile, avec deux doigts, est appréciée. TomTom a arrêté de demander plusieurs dizaines de francs par an pour s’abonner à ses services de trafic en temps réel et ses services d’actualisation de cartes. Ces deux offres sont désormais gratuites. Pour en profiter, il faut coupler son GPS à son téléphone mobile, via Bluetooth, pour le connecter à Internet et disposer par exemple de données trafic en temps réel. Cela fonctionne plutôt bien, et le GPS indique, même à l’intérieur de Lausanne, des zones à forte densité de trafic. Et ceci en utilisant des données, anonymisées, issues d’abonnés de Swisscom. TomTom a amélioré son système de recherche. L’on peut ainsi écrire «pizzeria» et les restaurants italiens les plus proches sont proposés. C’est plutôt une bonne surprise. Par contre, écrire «bruschetta lausanne» ne donne aucun résultat, alors que la même recherche dans l’application Maps de Google permet d’afficher l’itinéraire vers ce restaurant. Alors, certes, disposer d’un écran aussi grand est agréable. Et le GPS intègre les cartes de l’Europe entière, sans la nécessité de transférer, de manière payante, des données à l’étranger. Mais ce sont les deux seuls avantages que nous trouvons à cet appareil face aux smartphones. Réagissez sur le forum. [ Article écrit par Anouch Seydtaghia et publié sur le site du Temps ]