Microsoft, qui appliquait jusqu’à présent une tolérance zéro pour ce qui est de la nudité sur ses services, semble avoir pris en compte les remarques des internautes. Désormais, l’équipe SkyDrive autorise des utilisateurs qu’ils sauvegardent leurs photos de nudité dans leur cloud privé. Le partage des photos de nudité reste en revanche proscrit. En début d’année, la politique de Microsoft avait fait polémique dans les médias. Le géant, qui, à l’image d’Apple ou Facebook, n’autorise aucune forme de nudité ou pornographie dans ses services, était suspecté de supprimer les comptes d’utilisateurs ne respectant pas les règles élémentaires de conduite sur SkyDrive. Visiblement, la firme de Redmond a tenu à revenir sur cette problématique à l’occasion d’une foire aux questions sur Reddit. “Nous ne nous intéressons pas vraiment à vos fichiers privés, à une exception près. Nous pratiquons une tolérance zéro pour l’exploitation des enfants et scannons régulièrement le contenu des utilisateurs de SkyDrive avec un programme répondant au nom de PhotoDNA” explique un porte-parole de SKyDrive. Les utilisateurs qui stockent des images de pédopornographie risquent donc d’être rapidement évincés des services de la firme, mais aussi de subir des poursuites judiciaires. Pour le reste, pas question donc de sanctionner les utilisateurs s’ils décident de sauvegarder leurs photos de nudité ou de rapports sexuels dans leur cloud personnel… “Nous voyons SkyDrive comme un disque dur dans le nuage.” Pour cette raison, il n’est pas question de toucher aux fichiers personnels des utilisateurs, à l’exception de la pédopornographie. Cependant, aussitôt qu’une photo ou un dossier est partagé, tout cela ne relève plus de la sphère privée mais publique. “Lorsque vous partagez une photo privée sur le web, nous nous assurons que le contenu partagé n’est pas offensant pour le public” explique le porte-parole de SKyDrive, avant d’ajouter que le mécanisme de “rapport d’abus” par les utilisateurs permet cette fois de repérer rapidement les utilisateurs qui ne respectent pas les règles. En d’autre terme, pour peu que l’internaute sépare ses fichiers personnels des fichiers publics, il ne court aucun risque. On en parle sur le forum.