Depuis ses débuts, la tablette de Microsoft rencontre un succès mitigé. Selon plusieurs sources travaillant dans l’industrie, le manque de popularité de la Surface ne serait pas forcément lié au désintérêt des consommateurs mais davantage à la politique de l’entreprise, qui refuse catégoriquement de permettre aux plus petits revendeurs de commercialiser la machine… © AFP Rappelez-vous, en fin d’année dernière, Microsoft lançait sa Surface avec la ferme intention de dévorer des parts de marché à son principal rival. Paradoxalement, le géant américain avait pris la décision de limiter ses canaux de diffusion à ses seuls Microsoft Stores. Une décision qui empêchait des millions d’acheteurs potentiels de pouvoir essayer ou même acheter la tablette. Fort heureusement, Microsoft a depuis revu sa politique en élargissant la liste des revendeurs à quelques grosses enseignes triées sur le volet. Mais tout cela est-il suffisant pour faire de la Surface un succès commercial? D’après Bob Venero, le CEO de l’enseigne Future Tech, Microsoft continue ses maladresses en empêchant les petits revendeurs à commercialiser sa machine. Pour des raisons qui lui échappent, Microsoft ne permet qu’à quelques partenaires privilégiés de vendre la tablette. Conséquence directe de cette politique : nombreux sont les acheteurs potentiels à passer entre les mailles du filet, et la grogne semble également s’installer chez les petits revendeurs, qui favorisent la concurrence. Microsoft, qui promettait d’élargir rapidement les canaux de distribution de sa tablette, n’a pas annoncé de nouveaux partenariats depuis plusieurs mois et semble s’entêter dans sa stratégie. Et à en croire les experts, la récente baisse de prix de la tablette ne changera pas forcément la donne. Bien au contraire même… On en parle sur le forum.