C’est la fin d’une belle aventure pour Beezik, le service de téléchargement de musique français, qui ferme ses portes quelques mois après avoir conclu un deal capital avec Warner Music. © DR Lancé en 2009, Beezik était rapidement devenu un service de téléchargement légal de référence dans l’hexagone. Gratuit, Beezik tirait la plus grosse partie de ses revenus des courtes vidéos publicitaires de 20 secondes qui entrecoupaient les téléchargements de nouveaux morceaux. Très vite, le site prend ses marques sur la toile et enregistre plus de 2,5 millions d’inscrits à l’été 2011. Après avoir fusionné avec Ebuzzing en mars 2012, l’entreprise annonce un deal majeur avec Warner Music, qui lui permet d’afficher un catalogue musical riche de plus de 8 millions de morceaux. La croissance fulgurante des services de streaming internationaux et les difficultés du service à s’exporter soulèvent petit à petit la question de l’avenir de Beezik. Difficile à rentabiliser et à exporter, Beezik trouve difficilement sa place dans le portfolio d’Ebuzzing. Après une longue traversée du désert, l’entreprise française annonce aujourd’hui qu’elle se retire du marché de la musique pour se concentrer sur la publicité en ligne, une activité nettement plus lucrative et qui devrait permettre au groupe de dégager 60 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2013. Si Ebuzzing sort donc par la grande porte, la fermeture de Beezik remet sur la table la question des nouveaux formats de distribution de la musique… Mieux armés grâce à leur présence internationale, Spotify et Deezer affichent eux-aussi des performances de haute-volée, tout en ne bénéficiant que de maigres marges de profits… On en parle sur le forum.