Selon une nouvelle étude de Pew Research, les échantillons de membres du réseau social Twitter sont peu représentatifs de l’opinion publique générale. © AFP Si de plus en plus de sociétés, organismes et associations se servent de Twitter pour sonder l’opinion publique, une récente étude menée par Pew Research démontre que l’opinion des membres du réseau social est généralement radicalement différente de l’opinion publique. Aux Etats-Unis, le baromètre Twitter n’a pas vraiment fait de miracles au cours des élections présidentielles. Au cours du premier round des présidentielles, plus de 77% des membres du réseau social marquaient leur support pour Obama, alors que la vaste majorité des Américains voyaient déjà Romney aux commandes du pays. Plus critiques que la majorité des citoyens, les membres du réseau social n’hésitent pas à revoir leur opinion et à modifier leur avis si l’un des deux partis parvient à les convaincre au cours du débat. Pew Research décrit les échantillons Twitter comme “démographiquement peu représentatifs de la majorité” en raison de la moyenne d’âge très jeune des membres et de l’audience du site, globalement très libérale. La firme estime que l’analyse des statistiques sur Twitter est souvent risquée et ne représente pas la meilleure manière de sonder l’opinion publique, que ce soit dans le cadre d’une campagne politique, de la sortie d’un film ou de l’actualité générale. Si sonder l’opinion de la twittosphère représente toujours un certain intérêt pour les marques, celles-ci doivent garder à l’esprit que Twitter représente un écosystème à part, un réseau social élitiste et métropolitain, qui reste l’apanage d’une majorité libérale. En Belgique, moins de 10% des internautes se seraient inscrits sur Twitter et utiliseraient régulièrement le réseau social. On en parle sur le forum. [ Source : The Verge ]