Le célèbre projet Wine permet aux utilisateurs de Linux d’importer et d’exécuter des applications construites initialement pour le système d’exploitation de Microsoft. Une branche Android a été créée. Windows et Android, un mariage pour bientôt... Lors du Fosdem, le fameux week-end annuel de rencontre des communautés du logiciel libre, Alexandre Julliard, le porteur du projet Wine, s’est quelque peu épanché sur une variante ARM (l’architecture informatique dominante sur les smartphones) de sa solution. Traduction: il sera bientôt possible de lancer un bon vieux programme Windows sur son téléphone Android. La démonstration n’a pas été particulièrement convaincante, notamment au niveau des performances car l’environnement mobile était émulé. Mais, bien entendu, s’il reste encore une quantité phénoménale de travail sur cette branche de Wine, les promesses d’une solution commerciale ouvrent des possibilités gigantesques dans l’informatique mobile et embarquée. Mais s’agit-il réellement d’une bonne idée ? Sachant que le paradigme du monde PC est radicalement différent des interfaces mobiles et que Microsoft vient de bousculer ses concepts avec Windows (Phone) 8, le portage sans ménagement des programmes fenêtrés apporte une incohérence supplémentaire. La planète Android n’a pas vraiment besoin de ça. Google tente depuis des mois de convaincre de nombreux développeurs distraits d’adopter des interfaces unifiées, modernisées, cohérentes. Certains geeks, eux, piaffent certainement d’impatience tant de nombreux abandonwares, ces applications et surtout jeux dont le développement a été stoppé il y a plusieurs années, peuvent retrouver une seconde voire une troisième vie sur des machines parfaitement capables de prendre le relais du monde PC. On en parle sur le forum