La radio en ligne Last.fm a annoncé hier qu’elle se retirerait dès la mi-janvier de la plupart des marchés qu’elle exploitait jusqu’à ce jour. L’entreprise compte se recentraliser sur trois marchés phares : l’Allemagne, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Détenue par NBC, Last.fm a dû faire face à une série de compromis pour continuer à exister. Elle s’est notamment séparé d’une grosse partie de ses effectifs et a dû revoir sa stratégie mobile. Visiblement, ce n’était pas assez pour NBC puisque Last.fm a annoncé hier qu’elle se retirait de la majorité des pays où le service de radio était implanté. Seuls l’Allemagne, les Etats-Unis et le Royaume-Uni donneront toujours accès à la totalité des services de Last.fm. Le service payant restera également accessible dans une poignée de pays : le Canada, l’Australie, l’Irlande, la Nouvelle-Zélande et le Brésil. Pour les autres, plus question de pouvoir souscrire à une offre payante ni même de bénéficier des services qui étaient jusqu’ici proposés. Last.fm indique que les utilisateurs pourront toujours accéder à certaines fonctions gratuites, mais cela ne sera sans doute pas suffisant pour les garder dans leur rang. Paradoxalement, à l’heure où le streaming musical explose, Last.fm, ex-géant de la radio en ligne et précurseur du streaming musical, s’efface. Difficile pourtant de dire si le service est voué à une mort lente ou douloureuse ou si la décision de NBC de se concentrer sur une poignée de marchés clés portera ses fruits. On en parle sur le forum. [ Source : Slashgear ]