Une nouvelle étude de l’ISFE montre que si le jeu vidéo est toujours aussi populaire en Belgique, les joueurs, eux, sont généralement très loin des stéréotypes qu’on peut retrouver à l’étranger. La mixité quasi parfaite Loin des stéréotypes, le joueur belge est difficilement identifiable. D’après une étude de l’ISFE menée dans 16 pays européens et visant à dresser le profil des joueurs de ces différents marchés, 46% des joueurs belges sont en réalité des joueuses. Le Belge aime jouer, mais est généralement loin du stéréotype de l’adolescent boutonneux qui passe toutes ses soirées sur World of Warcraft. L’étude de l’ISFE montre ainsi que la majorité des joueurs belges (13%) sont des hommes âgés de 25 à 34 ans. La majorité des gamers seraient issus de la génération Nintendo et auraient grandi avec leurs personnages de jeux préférés. Plus d’un quart des adultes belges joueraient chaque semaine à un jeu vidéo sur leur console de jeu, leur smartphone ou leur ordinateur. Si la majorité jouent en famille (37%), le taux de gamers purs et durs reste relativement élevé. Joueur mais pas trop Si le Belge aime jouer seul ou en famille, il aime également rester connecté au monde qui l’entoure. Loin du stéréotype du geek qui ne sort pas de chez lui, il sort en boite, va aux festivals et boit des verres avec ses amis dans des bars. “Les résultats de l’étude montrent également qu’en Belgique, les joueurs de jeux vidéo sont plus friands d’autres types de divertissement et d’une vie sociale animée que ceux qui ne jouent pas. Ils portent par exemple plus d’intérêt à la musique, aux films, aux sorties (bars et boites de nuit), et aux sports que leurs compatriotes non-joueurs” explique Olivier Maeterlinck, directeur de BEA Interactive. Un consommateur bien informé On le sait, le Belge est généralement assimilé à un consommateur averti qui prend le temps de se renseigner avant d’acheter. L’étude de l’ISFE confirme ces bonnes habitudes en démontrant que 51% des Belges reconnaissent les sigles du PEGI – un organisme qui classe les jeux par tranches d’âge et permet ainsi aux parents d’éviter d’acheter des jeux trop violents à leur progéniture. Ils seraient au total 88% à y trouver une utilité lors de l’achat et 93% à estimer le système instauré par l’organisme “clair”. On en parle sur le forum.